J'me sens comme une palette qui manquerais de couleur
J'peux pas rejoindre le côté obscur j'ai perdu ma noirceur
J'peux pas aller vers dieu j'ai pas d'auréole sur ma tête
J'ai fais des choses vide de sens tout ça pour accomplir ma quête
Alors que je ne sais même pas, quel est le but de celle ci
Je veux rester anonyme mais j'veux aussi remplir un Bercy
La médiocrité m'étouffe depuis toujours et pourtant
Je reste meilleur que ces fils de pute qui m'font perdre mon temps
Qui ne font que critiquer, qui ne font que te juger
Alors qu'ils sont les premiers, a rendre leurs travail bâclés
Je me bat contre moi même, contre un esprit malfaisant
Il se terre dans la jungle, se préparant pour un bain de sang
Il sait que lors qu'il bougera un cil
S'en sera finis de lui
Sur mon flingue je manque d'appui
Dans son flingue il manque des piles
J'en ai rien à branler des Mercedes
Moi j'veux une voiture simpliste
Me mélanger dans la masse d'air, rouler avec ma playlist
J'préfère chiller avec mes potes que de courir avec les faux
J'représente la mort comme Thanatos avec sa faux
Et tu peux rire avec ta petasse certifié bas prix Lidl
Avec tes jambes tout ce que tu sais faire c'est ouvrir ta grande gueule
Si j'écris c'est pour me perdre dans le son
Pas pour perdre la raison
Peu importe ma dérision
Je reste toujours à fond
Dans le son comme dans l'action
J'rigole mais ça reste long
De travailler comme un pion
Et comme le diable je fais dans le détail
J'fais pas dans la marmaille
Donc dégage toi et ton bétail
Vous n'êtes clairement pas d'taille
Barrez vous du champ de bataille
Laissez faire les géants
Ceux qui sont assez grands pour atteindre les cieux sans s'mettre en avant
On perpétue l'esprit, de tout nos précédant
On continue d'écrire jusqu'à ce qu'on pleure, larmes témoignant
D'une tristesse accrue, depuis l'époque du bac à sable
Donc viens pas faire chier avec tes principes datant de la seconde guerre mondiale
A force de parler avec ton cul, tu t'provoque des fissure anal
Je pèse mes mots comme je pèse en cuisine
Tu pese tout court devant la balance, tu te brûle la rétine
Pour briller en société, pas besoin de billets
Juste de culture, pas d'intelligence c'est surcôté
Tout le monde le sait, les meufs cherchent un beau blond baraqué
Ou un savant rigolo
Les mecs ayant des défauts, ne sont pas évoqués
Évidemment cet été, comme le printemps ou l'hiver
Je reste monotone comme un poète qui cherche ses vers
Qui cherche ses paires
Dans ses textes ou dans la vrai vie
Qui aurait vraiment compris
Pourquoi il persévère ?
Seul dans son lit
Lorsque s'éteignent les lampadaires
Il réfléchit
Il se se dit que son existence n'est qu'éphémère
Alors pourquoi continuer, à faire chier le monde entier
Pourquoi continuer tout court
Ce mal est un cancer, qui atteint mon cerveau
Tant qu'il ne touche pas à ma voix, je ne reste pas un fardeau
Pourquoi continuer à se leurrer...
Si je m'éloigne des autres pour errer
A quoi bon avoir des proches ?
