On m'dit d'avancer pas a pas, le moral au bord du précipice
Des tas de pensées en fumée, le caractère toujours aussi dissipé
On m'dit que c'est la mienne si je faute, quelque sois la raison
Fuck les gens, y a que devant les billets que j'veut faire bonne impression
Ils agrandissent la route chaque jour, complexifie les manœuvre simple
J'leur dit j'veut juste trouver mon chemin, pas grave si j'ai l'air simplet
Le bonheur dans une botte de foin, les valeurs dans un champ de vices
Je pilote l'avion et je dois parachuté les miens, gérer le grand twist
Un champ lexical nourrit dans l'assiette d'une jeunesse affamé
Un grand récital puis la lumière d'un succès qui brule après avoir été acclamé
Si c'est une question de qualité au dépend de la quantité, laisse moi prend le temps
Si c'est une question de paquebot ou de voilier, laisse moi prendre le vent
C'est pas des paroles en l'air, je ne veut plus décevoir personne, j'avoue
Comme j'ai été déçu par des gens dont ma confiance aveugle a rendu la vue
Grandir dans une société ou l'argent n'a pas d'odeur, ou le paraitre es roi
Mais ou les michtos sentent les gens friqués, ou les timides sont bouffon du roi
Entouré de connaissance proche qui sont loin de me connaitre vraiment
Laisse tourner la boucle histoire qu'au calme je resonge a mes propos véhément
Réellement, je sais que tout ca se terminera mal, le tout c'est de l'admettre
Quand on se vois fermer toute les portes il reste plus qu'a se jeter par la fenêtre
Mais je suis plus fort que ca, même si j'émet des signes que tu discerne
Même si je sème ce que mes cernes créent lorsque mon stylo saigne
Je suis devenu une flaque d'homme, le gosier asséché par ces lignes
Le cortex assiégé par ces rimes, mon vortex immergé dans l'abime
Dorset