Je me sens triste dans mon petit appart.
Je me sens seule, je me sens à part.
Je dérange mon aimée, j'ai le seum.
Et pour combler le vide je suis prête à aller chez ma reum.
Je n'arrive pas à être en tête avec mon moi.
Et je me réjouis à l'idée d'être sous son toit pour un mois.
Je m'ennuies dans ma vie, j'ai vraiment une vie de merde.
J'ai tellement déconné qu'il a fallu que je la perde.
JE ne sais que brasser du vent, combler le vide en écrivant.
Phacochère putride qui réécrit son mal être comme avant.
Au moins 6 mois que je n'avais pas caressé le papier.
Enfermée dans mon clapier, la ferme d'allumer l'ordi et de tapoter le clavier.
MA mine est sèche, et ma mine de triste sire
En découd avec mes sentiments, qui ont déjà été bien pire
Travailler c'est dur, rester chez moi c'est dur.
Alors je me gave dur, dormir est un acte pur.
Mes pilules bleues miracles, l'oracle amène le sommeil.
Mais Morphée me tacle, la nuit je me réveille.
Même rituel, un déca, une clope et un tercian.
Aucun geste sensuel, vite fait un caca et hop je patiente.
Quand je n'étais pas en stage, j'allais au sport tous les jours et je transpirais.
Plus l'envie, je rage par tous les pores de la catin que je suis, la tarée.
Je me plains tout le temps, tout le temps négative.
Je suis une plaie, et j'attends l'étincelle créative.
Faut-il une chute à cette logorrhée plaintive?
SI seulement je pouvais métouffer avec une olive...
Mais je n'aime même pas ça, alors ça ne risque pas, c'est pour dire.
ça ne va pas moi, si mon stylo écrit ces dires.
Mon âme part à vau l'eau, et moi je suis ramollo.
Du mal à me lever le matin, ça me fait peine de faire des enjoués "allô"