Il n'est pas fait pour être rappé, je m'exprime seulement.


Est-ce la tristesse qui me pousse à écrire ?
Non c'est vous.
Vous qui ne voyez que par l'apparence,
vous qui vous complaisez dans la paresse et ne juger que par la parure.
Chacun s'autoproclame comme véritable, mais lorsque vous vérifiez les dires de certains,
vous constatez qu'un tissu de mensonges s'est installé afin de voiler la vérité.
Vous vous arrêtez uniquement à ce que vos yeux perçoivent comme si vous n'étiez muni que d'un sens,
vous mettez sur un piédestal la beauté extérieure et considérez avec peu d'estime son antonyme comme absent,
en quelque sorte vous jeûnez le bonheur et ne vous nourrissez que d'instants.
Vous priorisez la forme au fond, ce qui vous touche à la poitrine plutôt qu'au cœur, c'est triste mais qu'importe,
moqueur quand j'y pense dans le fond j'ai la forme.
Pourvu que je me trompe mais j'ai l'impression que vous portez de l'attention à ceux qui en ont le moins besoin,
vous faites les choses à moitié, pour vous, aimer quelqu'un une année reviens à se séparer au mois de Juin.
Soyez fidèle à vous-même, tracez votre propre chemin, cessez de vous calquer les uns les autres,
voyez ou la vie vous mène, éloignez-vous du chenil, perdez-vous dans les allées hautes, vivez au rythme des aléas.
Croquer à pleine dent la liberté ? C'est de se dire que nous sommes ce que nous sommes et non pas ce qu'on nous sommes d'être,
sinon c'est que cette dernière n'existe plus depuis la pomme d'Eve.
La guerre, bêtise humaine, plonge en deuil des familles, les coups de feu attisent leur mal être,
elle nourrit des famines, les pays bâtissent eux mêmes leur malheur... J'en ai l'arme à l'oeil.
A présent dites-moi qui souffre le plus, lorsque la roue tourne sur qui le vent souffle le plus,
au moindre coup à quelle plaie s'ouvre le pus. Qui souffre plus ?
L'homme adulé qui s'offre la pub ou l'autre accablé qui saute la pute ?
Oui elle est rhétorique, cette question est sans réponse, nous souffrons tous, de simples acteurs sans répliques,
hochons la tête sans répondre, nous avons tous nos moments de noirceurs, ça n'existe pas une vie sans éclipse.
Est-ce la tristesse qui me pousse à écrire ?
Non c'est nous...


ReDLine.

J'ai kiffer

Merci d'avoir lu.

ReDLine.

Bonjour,

J'ai apprécié, de la noirceur et de l'éclat, du sentiment et des rebonds de styles (sonores ou de sens). Ca fait du bien d'écrire non ?

Particulièrement :

"vous mettez sur un piédestal la beauté extérieure et considérez avec peu d'estime son antonyme comme absent"

"vous jeûnez le bonheur et ne vous nourrissez que d'instants.
Vous priorisez la forme au fond, ce qui vous touche à la poitrine plutôt qu'au cœur"

* ces deux lignes sont mes préférées. A la fois joli et profond sens de la formule.

"au moindre coup à quelle plaie s'ouvre le pus. Qui souffre plus ?
L'homme adulé qui s'offre la pub ou l'autre accablé qui saute la pute ?"




Merci pour ce texte "hypnotisant"


petites phases inspirées :

Aux pieds d'une Vestale, il est plus facile de voir le billant du cristal, que de voir au travers de son contenant.
L'homme a ces yeux déconcertants, qui voient en concert danser les reflets, mais ont pour cancer d'être aveugle à l'être vrai.
Préfère l'extrait frais que l'essence faite, les sens en fête l'homme choisi l'enveloppe, distingue les lettres mais ne lit pas la lettre !
La croyance de l'instant et de l'après s'écrivent sur les lèvres du discours de l'amour et de sa lèpre.

Distinguer, noirceur derrière la chevelure, de l'éclat derrière les yeux, est le détroit de la vie à deux.
Car quand on se froisse le coeur à se chercher de la valeur on s'écarte du carcan menant au droit d'être heureux.


du coup tu m'as un peut inspiré pour écrire ;)
Le pont des vanités

Merci Amé.

Oui, un bien fou

ReDLine.

Les paroles sont vraiment profondes on voit bien que tu t'est lâchée sur le texte

Merci.

ReDLine.

pas mal,du bon et du moins bon,ca semble ecrit en un jet.
texte couleur sombre,j'ai bien aimé

Merci d'avoir lu.

ReDLine.

up

C'est cool comme texte, ca fait plaisir de lire des truc différent sur ce forum, continue c'est pas mal du tout, ca pense, ca réfléchit (non c'est pas la même chose :P ), enfin bref ca rafraichit le cerveau merci

Merci

Sacré Enos alala


ReDLine.

Bon bon bon.

J'regarde juste le format j'fais "Sa mère c'est quoi c'bordel ?", j'mate deux trois rimes j'me dit "Mais ça rime pas".. Dans un élan de bonté extrême je me dis RedLine reste RedLine et elle est allée voir mes textes donc je lis.

Je lis et le début j'le trouve poétique certes, même digne d'un début de roman ahah.. Mais je sens le thème un peu bateau avec ce point d'vue unique sur la question.. Et j'm'attendais a des gros clichés tels de vieux syllogisme, enfin tu vois l'tableau..

Je suis à la 3ème line et je pense ça effectivement.
J'entâme la quatrième et je dois dire que j'ai été positivement très etonné de l'assonance. Les mots choisis me sembles pertinents, complexe et simple au final. Le fond démarre bien néanmoins mon avis reste le même. Et là je mange le texte.

vous mettez sur un piédestal la beauté extérieure et considérez avec peu d'estime son antonyme comme absent,
en quelque sorte vous jeûnez le bonheur et ne vous nourrissez que d'instants.

Vous priorisez la forme au fond, ce qui vous touche à la poitrine plutôt qu'au cœur, c'est triste mais qu'importe,
moqueur quand j'y pense dans le fond j'ai la forme.

Croquer à pleine dent la liberté ? C'est de se dire que nous sommes ce que nous sommes et non pas ce qu'on nous sommes d'être,
sinon c'est que cette dernière n'existe plus depuis la pomme d'Eve.

A présent dites-moi qui souffre le plus, lorsque la roue tourne sur qui le vent souffle le plus,
au moindre coup à quelle plaie s'ouvre le pus. Qui souffre plus ?
L'homme adulé qui s'offre la pub ou l'autre accablé qui saute la pute ?


Bourrage de Punchlines assonantes, et le fond y est, un fond poétique d'autant, que l'espace d'une fraction ma première impression s'est effondrée coup du hasard ? Moi qui avait aux premiers abords juger l'apparence, en m'inquiètant du fond reçoit lyricalement une bonne grosse baffe dans les esgourdes. N'est ce pas là le premier des messages que tu loues ici ?
Enfin bref, on va pas chipoter, ce texte est fat de fond, obèse de forme, lourd de technique et paradoxalement à certains textes aux lines courtes, la fluidité ne m'a pas posé de soucis.

Sur ce.

Hey hey ça fait plaisir

Oui la forme n'est pas conventionnelle, c'est plus une missive qu'autre chose.

Merci mec.

ReDLine.

J'ai même pris plaisir à commenter tu vois

on voit ça tu t'es pris pour un critique littéraire, ta folie mise de coté il reste l'oeuvre ;)

Bah j'ai juste dit c'que je pensais avec des mots un peu plus recherchés que mes "Bien ouèj Salope" de d'habitude

c'est mieux ;)

C'est très bien écrit, on prend plaisir à lire et ça sert le fond.