Encore une nuit d'insomnie où perdu dans mes pensées la nostalgie me berce
Coeur de pierre j'en ai les yeux sec, tellement froid que mes lèvres se gercent
Alors pour m évader je recommence a 2crire, une feuille blanche et ma plume s aiguise
Ecorchée, contradictoire peut être, forcément mais aujourd'hui tous se déguise
Alors pourquoi ne pas dire et faire croire que tout va bien le temps de quelques mots
Après tout le mensonge est masculin et qu'importe, si ça soulage quelques maux
Avant j'étais fragile mais j'ai vite compris que pour survivre faut s'endurcir
Que dans la vie t'ira pas loin si ton coeur fond comme une poupée de cire
Déchiré en lambeaux, tellement de plaie à panser et aucune infirmière ne s'est dévouée
Alors j'ai du agir, connaître l'auto-médication même si certaines ne cicatriseront jamais
J'avance avec les moyens du bord comme un navire à contre courant sans aucun phare à l'horizon
Mais même un aveugle retrouve toujours sa route quand il se met à écouter les sons
Alors j'poursuit malgré la houle affrontant les vagues venu écorché ma coque
Mais l'écorce est solide et aucun récif n'a jamais coulé sous le poids d'une bicoque
Perdu dans ce carnaval d'hypocrisie je cherche un peu d'honnêteté sous les masques vénitiens
Mais de nos jours même les hommes n'en sont pu, comme sous la chaleur du sable brésilien
Entre sourire maquillé et faux semblant sans être réac' faudrait revenir à l'ancien temps
Se saluer en se prenant les poignets voir si aucune lame ne serais caché dedans
Car les couteaux dans le dos sont devenue monnaie courante, un peu comme l'argent sale
Tel les billets ricains fini à la coke, le paradis fiscal existe, l'autre n'est que fable
C'est partie pour encore une nouvelle nuit à me bousiller le foie
Ce soir je changerais bien un peu, j'carbure à la vodka
Histoire d'me réchauffer un peu, j'ai la température d'un cadavre
Comme le corps d'un inconnu retrouver noyé sur les bord du havre
Mais bientôt l'effet viendra et le repos comateux qui va avec
Et s'il le faut j'me créverais les yeux afin qu'ils ne reste pas sec
Les larmes sont des cries de détresse que les paroles ne peuvent lancer
Mais peut être n'ai-je pu rien à dire ou marre qu'il y ai personne pour écouter
Tellement d'mot et personnes pour écouter mais tous chanteront tes louanges une fois morts
Et s'il faut m'enterrer pour qu'on m'aime j'préfère être detesté quelques années encore
Puis pourquoi accorder crédit à un condensé de textes sans rapport de l'un à l'autre
Mes écris me sont intime, ils servent d'oraison à mon âme non celle des autres
Si encore j'avais un fils rouge pour tout relier comme dans le mythe des amants nippons
Mais rien ne se recolle c'est borderline comme 2 bords qui n'aurais aucun pont
Bon courage pour me connaître à celui qui chercherais à analyser mes propos
J'lui souhaite bonne chance pour ces prochaines heures dans le divan du psycho