Je souffle mes bougies de cire, j’ai 28 ans.
Je souffre, ma mine de triste sire montre que tout fout l’camp.
Le temps fout l’camp surtout, faut que j’remonte ma montre
Pour qu’elle affiche midi 20, l’heure des belles rencontres.
« J’voudrais être encore un enfant mais j’ai déjà 28 piges ».
Il est temps de grandir, de donner amour et vertige
A celle qui partage ma vie depuis 6 ans déjà.
Penser sage philosophie, esprit affuté comme un ninja.
Retrouver mes valeurs, prisonnières de mon âme malade.
Au trou comme un voleur, j’veux m’évader et faire de belles balades.
Un douze meuz’ apaisé, bavard sans papier buvard
Pour absorber la frousse du temps qui passe, ce buveur soiffard.