Angoisse de la rentrée, mauvaises conditions climatiques.
Mi-temps thérapeutique, du boulot à faire deux fois plus vite.
J’angoisse à mort d’la moindre contrariété.
J’pourrais m’tuer, merci l’impulsivité.
« Y a qu’à faut qu’on » dirait ma génitrice.
Facile à dire, bien plus difficile en pratique.
J’vais arriver sans formation.
J’vais arriver comme une poupée de chiffon.
Mollasse, fatiguée, et viendra le temps des questions.
J’espère avoir le temps d’esquiver les indiscrétions.
Etre secrétaire, je ne sais pas si j’en suis capable.
Il faudra que j’emporte le mode d’emploi dans mon cartable.
Je doute de moi, je doute de tout, je doute des autres.
J’sais pas comment Jésus a fait pour faire confiance à ses apôtres.
Ma mise en action est relativement difficile.
Malgré les solutions que j’ai trouvées dans les livres.
J’s’rai livrée à moi-même, environnement inconnu.
Dois-je le dire à ma chef et ainsi me mettre à nu ?