Résister c’est me prouver que je sais dire non.
Eprouvée par cette fois, et grands dieux, je sais pas leur nom.
Cicatrice indélébile, à l’intérieur mais se voit à l’extérieur.
J’suis tellement débile, pas su me protéger quand ce fut l’heure.
Alors fureur et tristesse et autodestruction.
Pourquoi faut-il que je mouille devant les camps d’concentration ?
Violence et souffrance, y a que ça qui m’excite.
Les actes dégueulasses, fantasme dégueu qui m’habite.
« Suce ma bite », non connard, mon corps ne répondait pas.
L’dégueuli sur l’tapis, la seule chose qui prouvait mon désarroi.
Ça y est, j’ai vidé mon sac grâce à l’écriture.
Est-ce que je saoule tout l’monde avec mon pathos et mes blessures ?
Freedom for writers, j’existe quand je couche sur le papier.
Des couches et louches d’esprit rebelle, différente, sans quartiers.