J’ai envie d’écrire que j’ai envie d’vomir.
Si mes rejets continuent, je n’aurais pas d’av’nir.
Venir à bout du serpent mais comment faire ?
Le temps des après-repas me serre et me conduit vers l’enfer.
La digestion difficile se sert de moi pour m’emmener aux toilettes.
Les maux de mon maudit estomac finissent direct dans la cuvette.
Je n’décuve pas, le crotal est toujours là.
Il y a cet air, ce vide qui ne s’expulse pas.
Un trou noir dans mon corps qu’il me faut désintégrer.
Avant qu’il ne me dézingue à mort, j’affute ma plume et remplis mon encrier.
Je fuite grave, j’suis d’passage, j’noircis des pages et des pages d’un sombre obscur invalidé par les artistes.
Je renie les papiers pourris sur lesquels j’balance mes humeurs pas sages et tristes.