D'après vous, est ce un non-sens de constater que d'une part, les êtres sont naturellement pourvus d'organes des sens qui leur permettent d'entretenir un certain rapport avec le monde, avec la réalité dans laquelle ils évoluent, et que d'autre part, ils sont capables, avec ces sens, de parvenir à une connaissance plus fondamentale?

Est ce que pour vous, le fait que nous soyons capables de connaître plus - par le biais d'outils techniques spécifiques ou même des connaissances abstraites tel les mathématiques - que ce que nos sens permettent directement de connaître, est un indice sur un éventuel sens à donner au monde?

Il est aussi juste de constater que cette connaissance plus fondamentale, elle n'est pas partagée à tous les êtres, de sorte que si l'on réfléchit à un éventuel sens à donner au monde, il peut être intéressant de tenir compte du fait que la connaissance n'est pas connue de tous, de tout temps, mais qu'elle est fonction de l'époque.

Ou bien, cela n'est t-il qu'une observation, sans qu'il n'y ait derrière cela aucune démarche métaphysique rationnelle (comme par exemple une sorte de volonté transcendante qui attendrait de nous quelque chose de précis en nous permettant, d'époque en époque, de connaître d'avantage).

De plus, cette évolution de la connaissance au fur et à mesure du temps, peut on la considérer comme un bienfait? Et si oui, que penser alors du fait que cette connaissance, donnée aux uns par leur époque, ne fut pas connue par d'autres à d'autres époques? Doit on en conclure que ce monde est injuste et inégal?

Bien sûr vous allez sans doute penser que finalement, un paysan du moyen-âge, qu'il eut su ou non que les atomes existent bel et bien, cela n'aurait pas changé grand chose à sa vie pratique, et que s'il avait déjà de quoi se nourrir c'était déjà pas mal. Mais justement, la connaissance permet quand même de s'affranchir de certaines contraintes et souffrances. Je ne dis pas qu'elle règle tout, mais quand même....lorsque vous avez mal aux dents, vous êtes bien content d'aller chez les dentiste et de vous faire soigner sans souffrir, ou quasi pas. En ça, c'est déjà un bienfait comparé aux méthodes médicales triviales des époques reculées, ou lorsqu'une dent induisait une douleur, elle était arrachée à vif. C'est un exemple parmi d'autres, mais c'est pour marqué l'idée.

tu devrais je pense essayer d'éclaircir tes questions
je sais pas les autres mais moi j'ai du mal, c'est pas clair car ce sont des sujet très abstrait, d'ou l'importance d'être clair dans les questions.
c'est peut être une impression mais j'ai l'impression que c'est pas clair pour toi non plus

ps : ton avatar

"De plus, cette évolution de la connaissance au fur et à mesure du temps, peut on la considérer comme un bienfait? Et si oui, que penser alors du fait que cette connaissance, donnée aux uns par leur époque, ne fut pas connue par d'autres à d'autres époques? Doit on en conclure que ce monde est injuste et inégal?"

le faite de parlé de bienimplique un bien , mais je supose que tu voulais dire un plus.
bien pour moi c'est un plus, vue que ca m'apporte toute les connaissance passé ...sans ca j ne searis parlé ...aprés de la a dire si c'est mieux ....je le pense mais c'est un tel nombre d’élément qu'il faudrait pour comparé, qu'il faudrait voyagé dans le temps pour le confirmé.
cependant on peu dire que ce qui peu etre fait se produit dans un ordre hièrarchique ex la roue avant la voiture . par conséquent le cicle de la vie n'est pas si éternel qu'il n'y parait . les éspèce et les planète disparaisse quand elle n'ont plus la capacité de lutté contre l'écosistème. en gros la conaissance c'es notre évolution
on ne fait que survivre meme si ça ce voix plus, on fait que ce qui doit etre fait .

mais pas dans un ordre divin mais plutot mathématique

Mais il y a quand même une différence entre un individu qui aujourd'hui souffre d'une insuffisance cardiaque ou rénale et qui se voit transplanter un cœur ou un rein....et un individu souffrant de la même pathologie il y a un siècle et pour qui cela fut fatal.

On pourrait bien sûr penser là qu'il ne s'agit que d'un prolongement de vie....mais d'un point de vue philosophique ou métaphysique, quel enseignement peut on tirer de cette constatation que selon l'époque et le degrés de connaissance, ce qui est fondamentale à la nature humaine, à savoir, le vouloir vivre, puisse dépendre plus que de toute autre chose de la connaissance...car c'est bien le degrés de connaissance qui marque la différence nette entre ce qui est possible et ce qui ne l'est pas, au moment où l'on parle.

Le taux de mortalité infantile était proche des 50/100 il y a un siècle, il est proche de zero aujourd'hui....est ce une donnée dont on doit tenir compte dans toute tentative de vouloir comprendre le monde? Ou bien n'est ce qu'une donnée sans importance, une contingence sans grande importance?