Frénétique, j’écris c’qu’j’peux, j’me rêve artiste.
Fanatique, des cris râpeux jusqu’à c’que j’crève sur la piste.
Des étoiles dans les yeux, à corps, à cris, j’m’escrime.
Combler les creux d’mon âcre vie, exprimer et expier mes crimes.
La petite mort pour mon père s’est terminée par ma naissance.
Sortir du corps de ma mère, l’plus grand délit de mon existence.
Parricide, j’me sais gré d’en avoir jamais eu les couilles.
Par ici les regrets, je peux m’en mettre plein les fouilles.
Fantasmatique vie intérieure, j’suis qu’un fantôme qui ne fait même pas peur.
Fantastiques vices extérieurs, j’suis qu’une perverse perdue dans ses douleurs.
Mes versets sataniques me servent d’exutoire pudique.
Je verse dans l’sadique si j’mets la théorie en pratique.
Saw 6 n’est rien à côté de mes pensées cruelles.
J’me sauve si j’vais à l’église confesser mes penchants mortels.
Qu’on m’fesse en guise de punition expiatoire.
Qu’on cesse quand j’demand’rai un pardon ostentatoire.