Tiraillée entre mes proses et mon concours à v’nir.
Faut qu’j’fasse une pause et que j’pense à mon av’nir.
Mes rivaux, ces cons courent après la même fortune que moi.
C’est trivial, poursuite après les thunes d’un job qu’on touche du bout des doigts.
Peau d’zob si j’me plante en beauté pour n’avoir pas révisé.
J’serai qu’une belle plante à blâmer si j’manque la cible que j’avais visée.
Pourtant ma chance de m’évader, dire bye bye à la pénit’.
Si j’rate le coche, ce s’ra dans l’cul que j’me prendrais un coït.
Ces cloches de jurés s’sont jurés de ne pas faire de cadeaux.
Je sais, c’est pas Noël mais j’voudrais m’délivrer d’ce fardeau.
Pâques est passée aussi, j’ai mis tous mes œufs dans l’même panier.
Un gros paquet d’compétences dans un bagage plénier.
J’suis pas une novice, j’ai des connaissance sur la loi d’la jungle.
Faut pas mentir, faut pas sur-jouer sinon c’est sur on t’épingle.
Tire sur mes manques, confiance en soi et prosodie monocorde.
J’tirerais sur la corde, me f’rais violence, t’façons j’me bats pas pour Oxford.
Juste une humble battle pour un boulot d’secrétaire comptable.
Le bout d’ma corde sensible pourrait prendre l’eau, je n’suis pas imperméable.