J’porte le monde sur mes épaules, j’transporte le globe d’un pôle à l’autre.
J’ai l’monopole d’la voute céleste, Zeus m’a condamné à être son apôtre.
Le poids des mots, le poids d’vos maux lestent ma cargaison à outrance.
C’est laid d’me faire ça, vos oraisons alourdissent ma charge sans espérance.
Griffonnez au moins d’l’Esperanto, du lourd qui deviendrait plus léger.
J’suis l’égérie d’la géographie, une graphie générale pourrait me protéger
D’la noirceur d’vos textes d’agrégés, agrégat de sexe et malheurs.
Soulagez-moi les gars, gérez vos dégâts et fringales, à la bonne heure !
Les cadeaux des écrivains boulimiques me feraient presque perdre ma boule.
Ce fardeau pèse sur mon dos, encore un peu d’écrits vains et je m’écroule.
R.I.P. Atlas, vous avez trop tripé à charger ma mule.
J’hennis, ma hernie m’fait mal, fin de mes maladroites formules…