Coincée dans l’ascenseur, du sang sur les mains je ressasse devant la glace.
Sursoyant ma défense, je m’assure un dernier sursis salace.
C’est salé, ça m’salit, j’m’agresse moi-même en savourant ce sirop.
Délices d’initiés, la censure n’va pas cisailler mes proses. Impro ?
Nan, la sangsue administre si sérieus’ment mon cerveau,
Aspire la noirceur de son essence dont l’indice d’octane zéro vaut.
Mais ça fonctionne, elle soliloque du sombre, lancée dans son freestyle,
Et ne sursaut’ra pas, s’est sue assassine dans une sphère de cristal.
Sept sur sept, c’est reçu, la police assiégera son soue
Jusqu’à ce que la justice la rançonne. Quoi, sans le sou ?
Innocente ? Nan, ne dissimule pas cette facette homicide
Lucid’ment tu as trucidé et te sustentes de cette boisson acide.
La vengeance est si savoureuse, ne grimace pas ainsi.
Ta sénestre et ta dextre suintent de ta riposte leste et précise.
Ça s’lit sur ton faciès obscène qui incite à l’ascèse.
Ça s’passe d’explications, tu t’incendies tout’ seule avec ton seize.