Du sol au la, l’âme à vau l’eau, j’y vais mollo, j’écris solo
Mes peines ensevelies sous le sol, au fil de l’eau,
Au fil d’la plume, j’ai la veine de ne pas vouloir chialer
J’préfèr’ distiller, aligner des meuz bien chiadées.
Dessaler mes larmes, bâtardes, coincées dans mes iris
Dégueulasses et aussi poisseuses que le serait ma pisse
Dans une piscine ocre, un pastis déshydraté.
Poivrote patentée, j’tente ma chance à l’écrit, j’suis tentée
Par la parenté d’l’ivresse, mais l’encre est inoffensive.
Pas d’offense acceptée à ma mine agressive.
Sinon j’agrippe un verre vide et évide vos couplets d’seize
Avant d’évacuer en vidant des gobelets d’suze.