Ce n’est pas un son de fou avec un super clip
Du début à la fin tu connais déjà la musique
La vie est imprévisible, insaisissable
Simple poignée sable jeté dans le vide


Je marche sur la plage, image vu et revu
Au fur et à mesure les pas s'effacent, flux et reflux
Le vent me file entre les phalanges
Les ombres s'effilent et s'allongent
Vol à vive allure vers le levant
Je perds leurs traces à contre-jour
Elles me jouent des tours
Et par surprise m’embrassent sur la joue


Je me sens près de la Nature dans mes récits
Je suis pourtant si loin du cyprès
Si loin d'être prêt pour être plus précis
A prendre racine assis dans un pré
Ce n'est pas la peur de la mort qui m'anime
Car je ne vais pas mourir, je vais évoluer
Mon cœur est un cocktail rempli de vitamines
Nourrissant sol sans le polluer
Ni la pétrochimie ou les procédés industriels
Ne peuvent recréer l’alchimie en place depuis des millénaires
L’aboutissement se trouve six pieds sous terre
Entre les sédiments, les monuments de pierres
Nous sommes les émoluments livrés à la poussière
Dispersé dans le mouvement infini de l’Univers