Voilà un slam que j'ai écrit après une rupture, je voudrais bien quelques avis
J'viens vous parler d'ma religion, l'infidèle qui a mis les voiles
Pour qui j'ai sacrifié mon ame sur un autel dix étoilesQuitte à perdre des heures de sommeil dont
ce foutu futur se moque
Car ce salaud de marchand d'sable est encore en rupture de stock
Il s'agit d'une ancienne passion, tu d'vrais l'avoir compris un peu
Les murs ont des oreilles et la nuit j'me confie à eux.
Avant la chance me souriait, maintenant elle me fait la gueule
D'abord on est sorti ensemble puis moi je suis rentré tout seul...
Refrain:
Car la vie à deux t'asphyxiait, tu m'disais que j'manquais pas d'air
Trop de virages mal-négociés m'ont fait perdre le sens des affaires
Une de perdu pour dix couplets car le dicton nous a menti
Si seulement nos petites copines pouvaient toutes etre sous garantieJ'te prenais pour la femme de ma vie, du haut de mes vingt ans
Moi qui préférais tes caresses à celle du soleil de printemps
Chaque fois qu'j'veux m'éloigner de toi une force invisible me retient
A force d'aimer comme un malade, au final on le devient
J'veux faire comme si de rien était, mais au fond d'moi tout n'est pas mort
Même si l'amour est parti et que l'eau fraîche s'évapore
Sincèrement à tes cotés, chaque moment était unique
Dorénavant je tue le temps que la nostalgie ressuscite
Refrain.
(avec oui à la place du premier car)Ces derniers temps tu étais froide comme un putain de frigidaire
Maintenant, tu es libre comme le vent, celui que j'me suis pris hier
J'aurai voulu te rendre heureuse, pour toujours ça j'vais l'regretter
J'suis plus qu'un océan d'feuilles mortes allongé sous un ciel d'été
J'veux qu'le soleil me rende aveugle pour ne plus te voir partout
J'ai beau être blond, j'crois qu'au fond, je suis un brin jaloux
Cette fin était extrêmement dure, du moins autant qu'ca pouvait l’être
Le cœur est un bourreau qui aime voir de nouvelles têtes.
C'est la prunelle de mes yeux que chaque jour tes charmes foulent
Regardes tous ces rêves qui flottent au milieu de mes larmes qui coulent
En attendant j'aime écouter toutes ces vertus qui me haranguent
Face à toi, j'suis comme la Bretagne: j'ai bien trop vite perdu ma langue
Refrain.
Les yeux toujours fermés, ton souffle me tenait en haleine
Et si nous étions des âmes sœurs, l'inceste en valait-elle la peine?
Et si tu vivais la même chose, à la haine céderais-tu?
J'voudrais qu'on m'greffe un nouveau cœur, un qui ne t'aimerait jamais plus.
Mais y a encore des lueurs d'espoir, ça ne fait pas l'ombre d'un doute
Aux nuits blanches à broyer du noir, au r'voir c'est la fin de la route
Entre nous ce n'était qu'du vent, tout s'en ira avec le temps
Au royaume de l'éphémère...
Moi j'ai perdu mon seul repère.