J'aime le rap depuis ti-pe,
J'ai cet appétit de, barge qui s'développe à petit feu,
Le rap c'est bien plus qu'un jeu,
Ça aide bien plus qu'un jeune,
mais j'vois qu'ça fruste un peuple et pas juste un peu,

Alors qu'pour nous il suffit d'un peu d'mélodie,
Pour nous permettre de faire naître un peu réthorique,
On s'défend en montrant les crocs, en croquant les mots,
En mordant les prods, créant des moments de chocs,

Normal que c'est dur, tout comme ces barres d'aciers,
Tous comme ces portes blindés que vous cadnassez,
Trop en ont assez,ont versé trop de sang
dans ces versets trop pesants,

On décrit la réalité, d'un monde décapité,
Habitué aux bombes, habité par les capitaux,
On ne fait que rédiger nos pensées,
Tant pis si elles vous ont offensées
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On peint nos textes comme des oeuvres d'art,
Triment des jours entiers sans aucune heure de gloire,
Les médias ont l'air d'avoir peur de moi,
Et disent que j'suis responsable des meurtres le soir
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J'déteste les pleurs, j'acceuille avec allégresse mes peurs,
Même si parfois c'que j'dis dans mes textes m'écoeurs,
Mais j'rappe pas pour mes testicules,
Tant pis si mes textes circulent pas dans les vestibules,

Moi j'suis qu'un jeune de plus issu d'un foyer brisé,
Qui a vu les fondations s'effondrer alors qu'il les croyaient vissées,
Mais j'avance avec mes foutus torts,
Pas d'punchline, on est assez frappé par les coups du sort