Mes journées sont d'éternelles répétitions
Elles sont rarement belles, comme à la télévision
Je descend l'escalier, et en même temps mes bouteilles d'alcool,
Je sors sur cette allée, regarde mon reflet sur le sol,
Ne lève jamais la tête, ne croise jamais de regard
J'évite les fêtes, de peur qu'on me voit trop boire,
J'ai quelques amis, avec qui je partage mes péchés,
Je les rejoins quand il fait gris, allumant quelque tar-pé
Des années qu'on traine ensemble, je n'en connais aucun,
Ils ignorent mes problèmes, j'ignore aussi les siens
Je réfléchis au sens de ma vie, arrivant à ce triste résultat
Quand je réalise, qu'au fond, il n'y en a pas
Je me demande pourquoi le désespoir me possède,
Et ce que je vois, ce que je crois m'obsède
Le soleil à fini son taff, et moi je commence le miens,
Prépare toi à t'prendre une baffe si tu ne t'attends à rien
Alors j'commence tout doux, sors de mon égout
Oublie ma décadense, c'qui me tord le cou
Enfin j'respire, j'expire, au final j'minspire
J'vais pas pâlir, faillir dans l'mal même si tout reste pire
Ma rage à prit d'lage, sur ma page elle a meme pris la marge
Tu vois l'image, mon vrai visage en format paysage
Ma haine grandit envers les gentil les gens qui ont menti
Les gens qui m'ont dis c'est pour la vie mais qui sont partis
Même mon spliff me mets des carottes donc j'calcule
Le chiffre de mes potes, et j'fais des bulles
À mon sujet, on parle rarement de compliment
Beaucoup de complément, des propos compromettant
Ma vengeance est immense, elle à pris de l'avance
À beaucoup d'patience, dépasse ta conscience
Ne me prend jamais pour quelqu'un d'bête
Et va dire aux gens, qu'on est 16 dans ma tête