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marre d'mes tristes phases, et d'mes textes gris pâles,
j'brise ma tour d'ivoire, j'forge des rêves tribales,
dit-toi, resté trop longtemps invisible, même dans les mirroirs
des tas d'histoire a raconté, mais tous dérisoire
Mec, les cinq tibétains sont les 5 doigts d'ma main,
trop d'incohérence en moi, comme apprendre le latin,
putin finit tout ça, j'raye mes ratures,
j'avale un sachet d'smecta, pour platrer mes fractures,
j'change mes allures, mes amours, ma carrure,
j'vire les casses boules, j'deviens mature, j'sors le pied de la boue,
plus d'manettes big ben, marre d'être à la bourre ,
au lieu d'me rincer l'oeil, j'vais prendre ma douche,
j'arrête les alcoliques anonymes, j'parle pas aux inconnus,
ma vie n'a pas d'prix, donc j'arrête d'penser qu'aux gains bonus,
j'retire mon nez rouge, j'veux plus ce brain d'coluche ,
était-je jaloux et complexer, de dire que la vie était trop rude ?

pas d'idée d'refrain donc, j'suis chaud ananas, chaud ananas,
chaud ananas, chaud ananas chaud ananas,
izi, j'sors mon gros katana, gros katana gros katana, pour
découper mon grade de pauvre canaille, pauvre canaille

Flemmard pro , j'laisse le flambeau aux casseurs flowters,
j'écris ma propre musique, marre d'être rappeur cover,
crâneur loser, quitter l'canap, j'dois prendre un peu d'couleur,
fini l'satanisme, j'enleve mon collier d'couleuvre,
j'veux mon bac les couz, j'arrête mes vannes d'kikou,
j'arrête de dire aux chinois, qu'il en ont une plus petite que kirikou,
j'arrête les rimes pauvres dans ma vie d'bourge,
finit mes phases d'hiboux, j'veux des journées qui bouges
j'arrête d'aller aux portes ouvertes pour les buffets a volonté
j'arrête de me marrer sur les vidéos débile de éric le violon gay
j'arrête d'arrêter de dire d'arrêter c'que je n'arrêterais jamais,
j'arrête d'être incompréhensible, maintenant j'vie dans l'jour d'après ,
pleins la raie, d'simuler des arrêts d'travail, et d'être cramer,
finit les repas avarié, d'me dire qu'mon echec scolaire est a parier,
putin j'ai la flemme de tenir mes tas d'promesse,
j'retourne fantasmer comme un porc sur séléna gomez
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