Gaming Rambos

Quelques masques épars sur le mur du salon
me laissent croire quelque part que l'afrique est un don
acheté en Vendée, au marché de midi,
à un nègre vanté de faire les meilleurs prix.

Ils brevètent les façons de nous crever la panse,
de petites destructions avec intelligence
relancent les finances et font de belles vacances
aux pauvrets qui, tantôt, campaient dans leurs ghettos.


En deçà de mes masques, il est certain qu'elle casque,
cette afrique pauvresse écalée par les bombes
et de tristes négresses plombées comme une tombe
cachant entre leurs reins un garçon sidéen.

Faites trembler et pleurer, menez les bombardiers
d'assauts téléguidés, Dassault, telle est l'idée :
purifier par le feu, où voyez vous d'offense ?
La guerre profitent à ceux qui les dictent et les pensent.

j'aime bien, bienvenu ;)

merci orphée

La bonne beuh

Les saveurs caustiques de voisines résines
jouent à jouer d'alambic, chatouillant mes narines :
fumeurs de coprolithes me rappelant, sans vice,
que mon fier monolithe brave leurs rêves de novices.

Une morale décomptant quelques sages échos ?
Ne comptez pas vos plans avant qu'ils aient éclos...
et adjurez Céres que semences soient fertiles...
si l'agreste déesse trouve foi dans vos biles.

Pétunez, pétunez, et qu'il vous pousse au nez
des moustaches de Zeus que n’expirent que ceusses
qui ont de l’haschashin les plus douces résines...
j'ai fumé le brûle-gosier d'une vie cent années.

Je connais la parade, je connais les humeurs
de cette mascarade cotonnant droit au coeur.
J'y ai tout oublié, aux poubelles tout jeté,
et qu'on vous y oublie aux portes du paradis.

oaui ta une bonne plume jmais e ressent pas assez d'émotion je sais pas, il manque les épices

Hommes et Femmes

Femme, fais taire ce verbiage ; je ne sais pas l'hébreu
et comme le dit l'adage : c'est encore bienheureux.
Homme, fais parler l'essieu, il m'arrive le matin
de rêver d'un vrai comme ceux de ma chère salle de bain.

Femme, tu semble amère, tes discours trouvent échos
dans mon esgourde rougie par la haine des messieurs.
Homme, comme tu sembles fier - un petit rigolo -
toi chez qui le prurit reste une affaire de pieu.

Femme, soucis de lingerie et envies de bébés
sont les seuls points communs que nous partageront.
Homme, fais gronder ta hi-fi, roules m'en un bien corsé
mais ton verbe est commun, fumes plutôt ton pilon.

Femme au bonnet trop ample, au prénom trop courant,
je jalouse, c'est peu sage, je l'avoue, oui, c'est vrai.
Homme, prend donc l'exemple du joli taïpan : (1)
laisse pousser ton pelage, tu me parait trop gai.

Il est mauvais aux dames, elle est mauvaise aux fers.
Pétroleuses, abrahams, vous commencez à me plaire.




1 : http://s3.amazonaws.com/rapgenius/taipan-punchliner.jpg

Presque tous des hommes

Syndiqué, ton combat sinistré et bafoué
un parcours d'aléas, d'infortunes cadencées.
Politique, je t'explique, oubliés, nous voyons
ces intrigues qu'ont implique à ta gueule de raton.

Toi, dealer et coupeur de sale cire à chaussures
et qui porte à ton coeur, pour jouer les noceurs,
de faire d'un gosse de choeur un dealer arrogant
t'es plus héliciculteur qu'illicite artisan.

Ouvriez, ouvrez les, les vannes qu'ont a fermées,
ce ne sont pas ces fous qui le feront pour vous.
Toi l'instist, si t'insiste, on paiera tes heures sup'
pour filer au dentiste sans t'user jusqu'au pulpe.

Prostituée, prostitué, je vous le dit ainsi
- en hommage hasardé pour chacun de vos petits -
jusqu'à preuve du contraire, entendez le mes frères :
les enfants de putains ne sont pas des catins.

Policier, je rendrai volontiers tes affronts
seulement si t'avais pas le pouvoir du "taxons."
Mais gendarme, toi je t'aime, c'est dit sans me masquer...
j'ai souvent trop la flemme ou les couilles de l'avouer.

Gratte papier, d'assedic jusqu'aux allocations
je ne possède pas de pique, ni non plus de chardon
assez pointue, ardent à te'enfoncer au cul,
plusieurs mois que j'attend de toucher mon seul dû.

Urgentiste, je m'appuie à te le dire aussi
et en toute modestie : simplement un merci.
Balayeur, j'ai au coeur de te l'écrire ici :
t'es autrement meilleur que mes meilleurs écrits.

Balayeur, j'ai au coeur de te l'écrire ici :
t'es autrement meilleur que mes meilleurs écrits.