La nuit j'me confie à mon ombre car les conflits m'maltraite.
Sombre, mes combines m'ont fuient, qu'on confisque ma tête.
Les tapettes sévissent, s'évitent et j'pose sur ma bête de vie.
Ah ptête débile, j'débite car être franc n'est une belle devise.
Le seum s'ammorce, seul la mort sépare l'jeune et l'flic...
J'flippe, tous ont yeux bleus pourtant c'est pas génétique...
Séparant fringue et fric depuis qu'les parents s'flinguent.
La faim s'effrite, enfin pire qu'un tox c'soir j'parle en vain.
En piste mais tant-pis c'monde vit sous l'emprise de guédro.
Remplis de guetto, c'est drole j'vise le trone mais j'empire.
Dans c'gouffre j'm'attriste mais y'a t'il tant d'crew d'diban?
Les dimanches ils s'entourent mais seul en groupe ils bandent.
Vraiment, depuis qu'les vrais mentent j'évite l'arrêt d'bus.
Ma reput sévit, parrait brusque, c'est pire j'suis qu'un taré d'plus.
Penser à l'échec, c'est être dans l'échec.
Dans tes genes, la télé s'déchaine, tend des chaines.
Le sexe prime, les gros seins s'pillent, j'vois peu d'Shakespeare.
J'exprime ma grosse inspi', j'pose hein cousin puis j'expire.
C'est paro, j'mate la fenetre faut qu'jme tienne à carreau.
Ca m'fait naitre une haine pas rose, humaine elle m'arrose.
Ca fait longtemps qu'j'ai écris, j'voulais juste écrire comme ça un p'tit freestyle, si je peux avoir des avis ça s'rait cool.