Des avis sincères svp. Peace.
J'ai beau y croire j'y ai cru, mais chaque jour le cycle se perpétue.
Automates, qui même un ordre hideux exécutent.
Hyper vêtus ces cloportes, voudraient qu'on s'mette aux normes.
Qu'on suive la mode sans métronome, acquiescer c'est y perdre ses burnes.
Moi j'aime le rap comme j'l'ai aimé quand j'n'étais qu'un gosse.
J'y ai laissé des plumes imaginez un été plein d'bosses.
Enfermé comme un Paria, Enfer et somme invariable.
De pétages de plomb d'violences commises dans un état second.
Mais ma-fois, j'regrette pas tout, et j'ai demandé pardon à Dieu.
Démons hargneux si tu connais ma souffrance parlons d'adieux.
Sais-tu c'que c'est que d'dire au-revoir, à son frère et à son père ?
A long terme, ils ne comprennent que quand les Berretta sont prêts.
Sombré dans l'alcool, ou la drogue dure comme Jimi Hendrix.
C'est pas une solution d'imiter l'pire éliminez l'vice.
De vos vies, assumer la valeur de nos mises.
Tenter d'comprendre, au lieu d'fuir les âmes sœur de nos crises.
J'ai connu les moqueries, les brimades causants des maux d'tête.
Des mots tristes qui ressusciteraient même Imhotep.
J'ai rien à gagner dans cette guerre, trop d'parallélisme.
Vu qu'la vérité blesse ils voudraient qu'on s'prépare à l'exil.
Ce monde est moche mais il y a pire que Dominique Strauss-Kahn.
Des pédophiles, tueurs acquittés passent d'un homicide au blâme.
J'joue pas les As fictifs, les inspecteurs, les garants d'l'Armistice.
Dans c't'art mythique je fais c'que j'peux avec mon casque Philips.
Autant bosser à l'usine, vu qu'dans l'rap j'gagnerai pas un centime.
J'suis pas un bandit, mec sensible sans batte à brandir.
Affranchi, moi j'pointe du doigt ceux qui n'ont pas d'franchise.
Sans matière grise qui s'moquent des prénoms comme Gérard, Francis.
Qui n'connaissent pas France 2, juste les Anges d'la réalité.
N'reconnaissent pas quand un mec balance d'la vraie qualité.
Ouais gars j'milite car, dans ma tête c'est la Palestine.
J'ai mal quand j'vois certains potes d'enfance aller en Fac Médecine.