et j'en ai passé des nuits blanches à penser
regarder les étoiles et laisser les larmes tombés
oui j'en ai passer des heures à m'interroger
me demander s'il me rester encore une quelconque volonté
le poignard sur la peau qui commence à tirailler
le sang jailli comme un geyser en pleine activité
ne croyez pas que l'automutilation n'a aucune signification
ceux qui le pensent le feront quand la vie cessera toute floraison
qui naît avec une cuillère d'argent ne vie pas il le crois seulement
j'ai compris la valeur d'une vie en assistant à mon premier enterrement
d'autres ce sont enchaînés depuis, de la famille, des amis
des gens pour qui vivre avais un sens, qui se battais pour ça
alors que moi j'étais la, rêvant juste du trépas...
c'est à ce moment que j'ai compris l'ironie de la situation
quand le bouquet de rose étais lancé dans le caisson
j'aurais aimer qu'on puisse faire comme aux mariages
lancé les fleurs, et pour qui le choppe, le naufrage
j'aurais tout fais pour être celui la, avoir cette chance
et dans l'année partir, sans aucune forme de bienséance
le sang qui coule et les heures qui défilent
pendant ce temps mes larmes continue de tomber en fil
comme celle qu'on devais faire étant enfant
dans la cour quand sonner l'heure de former les rangs
combien de temps faut t'il pour que 5litres s'échappe
ça part vite pourtant, en bouteille ou en échoppe
et plus le temps passe, plus j'ai honte de moi
honte de baisser le bras quand d'autres voudraient être la
mon père ma pourtant dis il n'y a aucun pêché quand le coeur est brisé
mais puis-je croire un homme qui lui même à abandonner
et si les plus fort se résigne, à quoi sert encore de lutter
pour souffrir davantage, quel dose avant d'en avoir assez
l'amour est t'elle la solution pour continuer, même à bout de force
peut être... mais tout arbre meurt, même avec une solide écorce