Voilà mon tour, ma vie n'suit pas son cours, elle nage près des récifs
On m'dit t'es dépressif, à force de l'nier en bloc j'ai terminé tétris
Sous narcotique avec une jarre d'eau d'vie j'garde le sourire latent
Les nuages m'alcoolisent avec des coups dans l'nez sous pluie battante

Sans rigolade pour se taper des barres faut frapper l'histogramme
Sourire ça frise l'audace quand l'dépressif y passe des rires au larmes
A l'intérieur l'alcool ça brûle, là-haut ça fume, devine qui s'immola
Si parkinson vient du whisky coca à 60 piges moi j'deviens sismographe

J'ai trop cueillie les chrysanthèmes, le carpe diem est hypocrite,
Y a ni ciel ni enfer.. au coup d'foudre mes ailes s'immolent vite
J'reste immobile.. la tête dans les étoiles même en station assise
Si j'vois pas mon av'nir c'est parce que mes rêves m'hypnotisent

Les feux d'l'amour réchauffent le coeur et s'éteignent à l'eau d'rose
A cause des vagues d'hormone, la peau s'érode de pleurs jusqu'à l'aurore*
La peine au fond du verre j'suis pagayeur et j'fini dans un piètre état
Quand les pleures des femmes laissent des traces moi j'deviens balayeur

Une bonne cougar torride et j'arrête l'onanisme pour au moins 12 secondes
Sans ramolir je touche le fond quand l'amour mène en bateau ivre**
Depuis qu'j'ai sombré dans l'venin des roses et la dépravation
J'ai pas d'patron, pourtant j'postule aux entretiens d'débauche

Par jour de rût dès qu'une meuf passe on lui saute tous dessus dessous
Abat les bouches de pute, la foule me juge et moi j'accuse le coup
Les désirs m'rendaient fou, même si j'bandais mou j'verrais ma pute demain
Le vertige dans ses courbes, j'tombe amoureux du haut d'sa chute de rein..