Allez j'poste un texte le jour d'mon inscription, j'suis un fifou o/
Orfèvre de l'ombre
[...]
Orfèvre de l’ombre bruyant, éprouvé par le présent
Sombrant dans le passé, luttant, réprouvé par le néant
Et trou béant qu’est le futur si pur et si lointain pourtant ;
Emportant les certitudes et tout ce qu’il y a d’important.
Pourtant impatient je demeure, comme lors d’un premier baiser :
La vie, ses joies et ses erreurs, brûle dans le même brasier.
La fièvre sombre est à mes lèvres et j’ai le spleen comme un vieux rêve ;
De tous ces songes qui m’enlèvent je ne suis plus que l’élève.
Et lève mon verre à ces lieux, ces vieux endroits qui m’émerveillent ;
Loin des vicieux contagieux, j’aime ces cieux qui s’ensoleillent.
J’ai vu l’humain comme un fléau, comme un flirt avec le mal
Pourtant j’m’efforce de croire en l’âme que nous a donnée l’Très-Haut
J’ai écrit des lettres d’amour ; elles sont enfouies dans le sable ;
Par le ressac, lues pour toujours et pour les vagues impérissables ;
J’ai connu des trahisons, tout au long des saisons,
Des raisons, des déraisons mais surtout des rires à foison.
Si tu as peur du passé, n’oublie pas qu’ont trépassé
Les effrois, frêles et lassés, et l’émoi qui s’est prélassé.
Refrain:
Orfèvre de l’ombre qui s’éveille
La fièvre sombre est une merveille
Qui m’étreint comme une amante
Et s’éteint dès l’aube venante
[...]
Voili-voilou ; bon comme certain l'auront remarqué j'suis pas un génie d'la punchline donc je travaille davantage sur les images et les sonorités pour combler ce vide.