A quoi çà sert de parler de douceur, de parler de nos peur,
La voix se serre, nouée de douleur, parade de mon coeur,
Je laisse les souvenirs quand d'autres laissent les sous venir !
Je baisse les yeux puis les paupiéres devant ton sourire
T'es plus qu'une image , inanimée sur la toile de mon passé,
J'ai plus d'mille pages à tourner , pour que le voile soit levé ,
Et le soir venu, l'espoir qui fût, s'evade en volute quand je fume,
De desespoir vêtu, si mes vices me tuent je peux voler de ma plume,
Plombée de velour les véléités de mon parcours ,
Apprendre par coeur, les vérités et leurs pourtours
Décider pour de bon de t'effacer de ma mémoire ,
Décimer ton nom, gommer ton reflet de mes miroirs,
Affleurer l'insolence quand frole le récit de nos vies,
Appeurer par l'absence , dans les récifs de nos vices,
De ces notions, notre histoire changée en chatiment nocif,
Trouver la potion ou le grimoire et détruire sagement nos cibles !
Que de vigueur , dans les vindictes de mon âme,
Car de rigueur sont les vils instincts de mes armes ,
Si la vie n'avait pas fait de toi une femme,
Je verserais ton sang, plutot que de verser mes larmes
Et plus que mes versets je t'offrirai les flammes,
Des enfers que tu as fais naitre de nos drames;
Et si un jour la folie me devore et m'emporte ,
Garde toi bien si je sonne, de venir m'ouvrir ta porte !