Donnez moi vos avis. Mais gentiment SVP. J'y connais pas grand chose en rap... Je ne sais pas si on pourrait raper ce genre de texte, je suis curieuse de savoir.
(Intro)
Les villes sont froides.
Partout où vous allez,
partout où vous rêvez.
Elles sont vides, sales et ennuyeuses.
(Couplet)
En fait,
J'ai presque envie d'vous dire que l'monde est incolore.
Des cités de pierre, des cités de bitumes noirs et morts.
Les cieux sont gris, la pluie écorche vos visages et la foule perdue
et insolente réclame un pardon,peu catholique durant la nuit.
Elle hurle,
Des cris de rage et de peine
en torturant, l’esprit des demoiselles.
Elle jette des dollars sur leurs corps déchirés
et elle ment le plaisir en arrachant leurs bas ventre
sous des plaintes passagère
qui les feront vomir au matin.
J'aimerai pouvoir lâcher prise et me dire que tout est terminé
mais il y a toujours cette voix qui me dit "continue la marche"
et je l'écoute tel une aveugle désespérée
qui n'aurait aucun point de chute.
(refrain)
Les putes immortelles du boulevard, inconscientes,
brûlent la peine dans le cimetière de leurs cœurs.
Et elles arrachent les ailes de leurs enfants déjà morts
chez les faiseuses d’anges les moins habiles.
Soupirant la médiocrité de leurs actes elles pleurent durant le jour leurs amours:
trop tôt perdus.
(couplet)
Comment je me sens?
Comme un de ces jours pluvieux et maussades
qui me donnent envie de pleurer et parler.
Il y a peut être un soleil qui explose de joie et d'allégresses mais,
j'ai cette impression de cieux imparfaits et grotesques.
Tu vois.
C'est comme les rires acerbes des comédiens
que tu entendrais en étant sous une substance illicite.
Tout ça c'est flou et incorrecte. x2
Je suis fatiguée.
Fatiguée et lassée de tout.
La nourriture n'a plus de saveur et je l'ingurgite comme une pute affamée
par l'appât du gain qui se condamnerait
à une routine écœurante à oublier.
(refrain)
Les putes immortelles du boulevard, inconscientes,
brûlent la peine dans le cimetière de leurs cœurs.
Et elles arrachent les ailes de leurs enfants déjà morts
chez les faiseuses d’anges les moins habiles.
Soupirant la médiocrité de leurs actes elles pleurent durant le jour leurs amours:
trop tôt perdus.