C'est un texte qui date de quand j'avais 14-15 ans (j'en ai 20 maintenant), écrit en alexandrin et en plus c'était la première fois que je passais de la prose au vers, je demande donc votre indulgence à sa lecture !
En espérant qu'il vous plaise.
A travers le chaos et à travers les morts,
Courant malgré la peur pour échapper au sort ;
Alors tout à coup, le malheureux s'est figé :
Devant lui, ceux qui l'ont éduqué, élevé.
Il s'écroule, gémit, se demandant pourquoi
On lui en veut autant ; il réfléchit, comprend :
Il n'avait vraiment rien à voir dans tout ça.
Il poussa un cri, au souvenir du tyran.
La guerre eût du lui être étrangère ; pourtant,
Ne pouvant ni aider ni porter les armes,
Il fut laissé à l'arrière, avec les larmes.
Ces hommes habillés de vert étaient trop grands,
Leurs armes crachaient la mort, lui ne pouvait fuir ;
A l'instant, on pouvait voir sa vie se finir.