Amalgame Freesyle

Oser l'amalgame, c'est porter sa croix…gammée, rue des Rosiers.
Ici, tout pète, l'exil m'interpelle, exit vers ma terre maternelle.
L'front perlé d'sueur, j'affronte la iv, tout part en vrille,
Ce soir, j'bois "l'sang du Christ" jusqu'à en être ivre.
Dur d'avoir des "Happy End", au milieu d'ces hypocrites,
qui cherche à vendre à tout Clark Kent, de la kryptonite.
2013, année d'une crise tonique,
l'intégration c'est "moi, parler la France et j'to nique".
Mes erreurs m'ereinte, la poisse m'étreint,
étrange, que le daltonien soit prince au pays des peintres,
J'chavire à cause de mes mauvais penchants,
noyé dans des bulles de champagnes,
cherche pas, j'enchante tout en chantant,
j'aime la verticalité des villes, l'horizon des campagnes.
Affutées sont mes canines, car quand j'suis vert de rage, j'provoque l'orage couleur "orange mécanique".
Putain, si l'rap est bourré d'amalgame, de confusion,
c'est que depuis la fusion des cons, ce Game a mal.
malotru, vanneur compulsif : voici l'portrait d'A.D.T.
qui glapis d'autant plus quand il n'a rien à raconter !