Quelques seize en pagaille

Un peu brouillon, un peu souillon, moi même dans ma tête j'me brouille-am,
Chaud bouillant sur la production, dans mes mes feuilles fouillant,
Cé-lan sur un beat lancinant, posant des flows hallucinants,
Sinan toi qu'est-ce tu aif la née-jour, à part te ler-bran ?
T'es fébrile ne braille pas, t'entendre me les brise gars,
Quand je verse des perles sur le beat toi tu crois faire de gros dégats,
Tu parle de quages-bra, de crime de kils de taga,
Tu te bagarre contre des tas d'gars, t'es geu-din, mais ta gueule !
Jeune wacky retourne donc danser ton modern-jazz,
Je te méprise car mec t'idolâtre Mister You, c'est ta base,
Tu kick des phases ... Que dis-je tu n'kick pas, t'es naze,
Cloîtré dans case, dans ta crise, d'un seul lyric je t'écrase,
T'es vaseux, un mec oisif, ton rap n'a rien de positif,
Tu dis qu'tu taffe rime sur des riffs en fumant masse de gros spliffs ?
"Quand je suis le plat principal toi tu n'es qu'un apéritif",
Même cette vieille line basique claque sur ta joue telle une biffle.

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Tu fais ta belle, tu te crois habile et tu tiens en laisse les lascars, ha,
Laisse moi rire, t'es pathétique, tu fais un trop-plein de mascara,
Cesse donc ta mascarade, meuf tu n'as rien d'une pin-up,
A ce qu'on m'a dit tu paye tes seuf rien que pour te payer ton make-up,
Même pas cap de bouger ton cochee sans ton kilo de peinture,
Moins naturelle que l’ecstasy et tu veux me faire croire que t'es pure,
T'es pute, ouais, mais ne pleure ap ma pauvre Lucette,
Continue à combler ton manque affectif par toutes ces levrettes,
Tu veux que j’arrête, j'en ai trop dit pourtant je commence à peine,
Tellement de chose à dire sur oit j'ai des centaines de pages pleines,
Comme ta, nan, je veux pas être vulgaire mais pas d'autre solution,
Tu prends ça comme une agression pourtant je ne cite que ta définition,
Toi, sainte, scénario d'un mauvais porno,
Même Jacquie et Michel n'ont pas voulu filmer ton bigorneau,
Moi un salaud de t'insulter ainsi, d'accord,
Toi une salope de t'abaisser ainsi, ai-je tort ?

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Ça débite des monceaux de conneries a ne plus savoir qu'en faire,
Ça se cache derrière des beaux discours car ça a peur de croiser le fer,
Mais qu'est ce qu'ils peuvent bien fuir ? Ils sont bien loin de notre enfer,
Ils ne connaissent pas le calvaire mais baignent dans de sales affaires,
Qu'ils viennent s'enméfèr rien qu'une semaine dans nos si beaux hlm,
Histoire qu'ils comprennent notre colère au lieu de cultiver la haine,
Mobiliser des crs et débattre, pour eux c'est la même,
Nous sommes le peuple à abattre, c'est as comme, ça coule dans nos veines,
Marchant sur un terrain miné, entre deux blocs plutôt miteux,
Ils diabolisent nos cités, nous accusant d’être trop coûteux,
De trop souvent nous révolter, de ne pas jouer les moutons,
Dans la merde, qu'ils disent, que nous même nous foutons,
Aucune justification à leur politique répressive,
Jusqu'à ce que nous réagissions, bien sur de manière agressive,
C'est notre parole contre la leur, hypocrisie maladive,
Invitation envoyée pour une vendetta collective.

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Du silence dans le que-cas, attendez que je fasse du bruit,
Que je pousse des cris dans le micphone, histoire que vos oreilles cassent,
Le spectre se trace alors que toutes les dents crissent,
Pour le retour du A-Lister à toutes basses dans toutes les caisses,
Je garde la face haute malgré foule de fausses notes,
Le bruit de briquet choque mais me fait vite remonter a côte,
En crescendo sur le beat à la recherche de rimes fats,
Foules d'entités rapistiques, si Al est al c'est de leurs fautes,
Une surdité passagère, chaque jour on me dit que ça gère,
Un peu plus que quelques freestyles, dis A-Lister faut agir,
"Sors ton skeudi", c'est c'qu'on dit, le riddim doit m'assagir,
Au lieu de ça un nerveux de plus, c'est de aç qu'il va s'agir,
Je viens muni d'un micphone, d'un bic, d'une voix, il faut pas plus,
Je tape des wacks et beats, c'en est bad, je débite la salade de flows, suce,
Ma rime, faut que je trime, sur ce dream, c'est de la ses,
Te rend accro à mes sonorités, vrai le niveau se hausse.

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Un mc atypique ne connaissant aucune éthique,
Titille le bic et pique le beat avec toujours mes tics au mic,
Stoppe donc tes salamaleks, t'es pas un rappeur juste un comique,
Croquer l'cromi, nan, nique, tu n'sais que parler d'brolik,
Mic mac vec ces wack mc's qui s'sont pris pour mes killabees,
A la base rêve que d'gors bzez, de gros bouz et d'gros biz,
Ne causent que de biftons à foison et d'grosses biatch qu'ils baisent,
Et comme seule vision, cette salope d'industrie,
J'te cane madame, te cale mes gammes, et calme tes gars, guette ça té-ma,
Tes mans débandent, c'est des barres, rien que ta bande de barges gamberge au large,
Bigre je reste en marge, me mets ma murge, le rap je le purge en remplissant ces pages,
Pendant que t'ingère des vieux breuvages, sache que je tise du dix ans d'âge,
Jamais sage sur la production, tcheck cette diction,
Position de force, à force de ser-po mes visions,
Easy à zoner sur l'instru sans fil conducteur,
Pour arrêter le funambule man il est déjà trop tard.