Il y avait chez moi pas mal de nostalgie. Dès ma tendre enfance j'avais compris que l'homme vivait dans le regret et que le futur n'était que l'utopie de ces regrets.
Je n'éprouvais plus aucune motivation. N'avais pas d'objectif. Ma plume me faisait perdre espoir, me rendait aigri.
C'est alors que je lui parlais de l'amour:
Ferme les yeux profondément,
Ne voit-tu pas l'amour venir ?
Ton malheur dépérir ?
Se disperser au grès des vents ?
Mais un beau jour l'amour c'est tût,
Ne vois-tu pas toute cette souffrance?
Que tout cela na guerre de sens ?
Et que le vent ne souffle plus ?
Il est grand temps d'ouvrir les yeux,
Ne vois-tu pas toute cette aigreur ?
L'euphorie de ton bonheur,
A jamais mourir au cieux.
Ma plume n'avais mis qu'un temps à dénigrer ce semblant de douceur communément appelé "l'amour".
Bientôt je l’emmenait prendre l'air.
Elle ne saurait résister à la sensation de liberté qui s'offrirait à elle.
Grande tour de béton,
Si triste et sans saveur,
Sans âmes et sans passion,
Sans froid et sans chaleur.
Ces folies s’éternise,
S’éparpille dans tout les sens,
C'est beaucoup de matière grise,
mais très peu d'intelligence.
Ce semblant d'air pur me paraissait désormais nauséabond.
Ma plume m'avais fait douter.
Et si notre décor, autrefois si leste, se travestissait en de vulgaire "bloc" sinistre et monotone.Ma plume demeurait incontrôlable, il fallait la faire changer et lui inculquer quelques règle primordial. Je l’emmenait à l'église. Que pourrait-elle donc reprocher à ces sages épris de tendresse qui divulgue la paix à travers le monde ?
Dogmes archaïques,
Foi teinté de sang,
Guerres machiavéliques,
Quêtes d'or ou bien d'argent.
Cercle intolérant,
Prison de convictions,
Naïfs et encombrants,
Demeure les hommes de religion.
Dictateurs déguisés,
Ces prophètes vous rendent heureux,
mais leurs paroles restent entachées,
Du sang qui coule au nom de dieu.
Je me voyait embarrassé...
ma plume avait franchi le limite du "politiquement correcte".
Mes vérité se voyaient bouleversées. Éradiquées une à une.
J'était comme un enfant qui découvrait les orties.
Une plante d'apparence inoffensive mais qui brûle dès lors qu'on la touche.
Désorienté, je me tournais vers l'institution la plus noble qui soit: L'Ecole.
Ma plume ne pouvait dénigrée le temple du savoir étant donné qu'elle y tire sa reluisance .
Comment leurs dire qu'Apolinaire,
Nous semble bien monotone,
Que les poèmes de Jacques Prévert,
Ne feront guerre de nous des hommes.
Je ne veux pas paraître cruel,
Je vais rester diplomate,
mais la densité intellectuelle,
Ne se mesure en quelques dates.
Mais comment croire en leurs textes ?
Qui ne nous représentes pas,
Mais qui juge notre intellect,
Et nous promènes dans des quotas.
Comment se mesure l'intelligence ?
Qu'elle légitimité a un homme à en juger un autres ?
Tant de questions si lourdes, soulevaient par une petite plume.
Ce monde, que à l'instar d'un certain candide, j’idolâtré, N'était que terreur et désolation.
j'étais déçu, si ce n'est déchu.
Bientôt le soleil capricieux laissé place à la fraîcheur nuptiale.
J'ai toujours adoré la nuit.
Chacun devient sois-même, les rêves abondent et les masques tombent.
Le sommeille nous rend vivace,
sa douceur nous réconfortes,
On ne voit plus le temps qui passe,
Le monde qui hurle devant nos portes.
Douce somnolence,
Substitue la réalité,
Se délecte de la violence,
les étoiles sont arrivés.
Les premières lueurs de l'aube apparurent.
Je pris ma plume.
Une nouvelle journée commençait.