Du soleil qui courbe ma région,
Aux grisailles qui conquièrent mes pensées.
De ces braves français qui part millions,
Voit leurs avenir s'eparpiller.
Des érudits qui jonchent l'héxagone,
Aux miséreux qui l'effleurent à peine.
A tous ces inconsolables dont l'effroie donne,
Le sentiment de ne pas voir l'Eden.
Des politiques, que l'on me pardonne,
Ventripotent, grandiloquent.
Aux orgeuilleux qui se croient autonome,
Mais qui malgrès tout volent aux grès des vents.
A tous ces gens épris d'espoir,
Que la réalité deçoit souvent.
A tous ces gens qui tous les soir,
Verse une larme en se couchant.