Un poème qui fait partie d'une ode que j'ai écrit et dédicassé à ma mère et qui est en cours de parution. Dites moi ce que vous en pensez s'il vous plait.
Libres et tumultueuses, observe ces vagues,
Tombées des mers de la Lune du bras d’Océan,
Amas d’eau et de forêt de longues algues,
Sur lesquels naviguèrent tant de bélandres blanc.
Ce ressac qui, sans arrêt nous amène,
Milles découvertes et milles infortunes,
Amenant à nos pieds l’épaisse écume,
Et à nos narines l’odeur de ces plaines.
Par pudeur elle se couvre avec le ciel,
Se mêlant à lui lorsque vient l’horizon,
Parfois mise à nu lorsque ce creuse des sillons,
Au travers de ce flux devenu si faible.
Cette basse plaine qui s’érige en montagne,
Lorsqu’une lame de fond vient à monter,
Qui laisse derrière elle un espace dévasté,
Explosion de fureur, effluve de hargne.
On fit des poèmes sur elle, des légendes,
Histoires épiques que l’on chante sur la grève,
Un aède qui parfois sur le pont se lève,
Pour compter l’Odyssée d’Ulysse et des limbes.
Et là haut, dans les airs, un éclair descend,
Déchainant les flots et créant la tempête,
Encore quelques dieux qui ici-bas protestent,
Poséidon, furieux, use de son trident.
Et voila qu’au loin apparait une voile,
Comme tous les autres dans cette vaste prairie,
Vogue une grande trirème qui se retire,
Dirigé par l’homme, guidé par les étoiles.
Flottant dans la brume ou dans un ciel lumineux,
Mon bateau avance comme dans les airs une bulle,
Voyant l’aube et désirant le crépuscule,
En contemplant l’eau limpide je scrute les cieux.
Mer, noowam