J'demarre le 29 février 96 ,
Dés le départ, pas de chance,
j'pensais, difficile seront les diez,
Mais ce n'est pas par hasard,
Que cette garce m'a epargné,
J'suis de cette année bisextile,
De"cette région, qu'a fait richesse dans l'textile,
Donc J'ai vite, compris,
Que j'pouvais oublier le caviar,
Q'cnetais pas dans ma tranche de prix.
On demande pas la mer a boire a un alcoolique,
J'donnerai quelques bavoir a tous ces hypocrites
En vrai on est des gosses,
Croyant aux supers pouvoirs,
On fume pour echapper, de la sphere-atmos.
En esquivant chacun des regard.
Telelment d'shooté dans ce monde, que laisser ma trace sera difficile,
Ca fais genre j'suis a la mode,
Ouais c'est clair a force de se défiler,
J'ai v-esqui les tre-trai,
Ramener une horde de gars frais.
J'compte plus mes clopes fumés,
Mais j'compte les potes, les vrais quoi.
Les vices sont fixés,
La vie ainsi fait,
L'avis formaté,
Moutons d'société,
Vos idées n'sont pas les miennes,
Mutilés par la vie j'traine,
Préjugés qui m'font d'la peine,
Pas tres matheux, mais eux,
Ils savent résoudre mes problèmes,
J'voudrais mieux, genre une putin d' vie d'boheme.
Tellement d'facettes, qu'à moi seul J'concurrence les boules de disco,
C'est cheum, mais il faut, que je freine cette putin de vie de schyzo.
car quand ma parano se manifeste, ma joie laisse la place au reste et fiston ca m'infecte.