J’ai perdu un d’mes frère dans une embrouille de cartié keske j’vé bien pouvoir faire maint’nan ke tu ns a kité. Il a gouté une bal dans la tête a cause d’un fils de pute ki sla péte. J’vais l’baizé, j’vais lbuté, jvé tou faire pour kil aille s’faire enculé. Tkt poto tu nou za kité ya kelke zeur, mm après ce dernier pleur, tu sra tjs dans nos keur. La vie a été courte pour toi mé zel bien tro longue pour moi. Ton sourir est gravé dans la cité sans toi son avenir par en fumé. La première foi que j’té vu jme sui di « lui j’vé ladoré pcq kil a un putin dblaz doré » é ouai jme sui pa trompé. Désormais tu vie ailleurs, je laisse s’envoler ma rancœur. Avec toi ta emporter nos projets et fais d’notre vie un lieu de solitude et de regrets. Demain matin je sécherai mes larmes et sortirai mes zarme. J’en ai rien a foutre des tass et des liass, moi skeu jveu sé d’niké la race à s’putin d’abruti qui ta libéré de smonde pouri. É ouai la vie est un voyage on est touriste mais c’est pas ibiza. Comme tu dizé ici c’est un tiécar populaire avec des darons et des mères qui passe leur vi ds lé cimtière pour voir leur fils adoré qui s’fé tué pour une simple histoire de blé ou pour leur méchan blaz doré. Souvien toi quand on rodé cété tou notre univers lorsqu’on ni pense on doi se taire et kan les flik nou zatrapé é nou mété a terre parskon leur dizé kon lé démonté a cou d’crik et grace a no putin d’trafik. Mais t’façon au lieu d’se tapé les meuf on préféré s’tapé les keuf. Enfin voila tous sa résume notre chemin celui qu’on n’a tracé au milieu du terrain de notre cartié. On ta tendu la main mais tu té pas relevé, té parti loin… au paradis pour commencer une nouvelle vie !!