Le ciel bleu s’met à disparaitre, il faut le dire c’est pas net
Que des p’tites tapettes, maintenant les insultes s’disent par le net
J’observe ce monde dévasté, pendant c’temps, mon encre nage
On est tous des machines pour ça qu’on subit des engrenages
On est qu’des chiens en rage, on pense qu’à la chair en rab
On prend cher en rafale, et j’vois les chars qu’en raffole
Le commandant commande, de loin avec une télécommande
Et qu’on me mente, j’aime pas, poto la mort n’est pas constante

Mais éteins cette idée, la mort ne dois pas s’éterniser
Non pas une éternité, l’humain va s’exterminer
Pour voir une lueur d’espoir, faut pas se renfermer sur soi même
C’est l’heure de la poisse, on verra bien où le sort nous mène
C’est morbide, on est mort dans l’film, on est maudit, l’homme mord –il ?
Ils veulent nous mettre un mors oui, c’est morne ici, et moche aussi
On est au bout du rouleau, mais au fond il y a le vide
L’homme fait des pas de géants, car il écrase la vie

Refrain :
L’orage prend place, et les hommes se dispersent
La mort met en garde et les hommes se disent prêt
La lutte devient dure, les pays partent en vrille
Adieu la vertu, et bienvenue les soucis



La faucheuse se fait plaisir, son arme devient sanglante et
Autant se renfermé, car tout le monde vit sans clarté
J’me demande tellement de choses j’ai l’impression d’être un questionnaire
Est-ce que je vais faire c’que j’veux, ça c’est juste une question d’rêve
On nous vend beaucoup de rêves, mais on est pas dans de beaux draps
Poto c’est le gros drame, c’est pire que border lands
Le diable s’élève, le peuple s’énerve, l’orage s’révèle, lavage d’cervelle
Satan s’réveille, et on se retrouve devant le maitre au rang d’élève

Pour être franc, la France n’est pas si franche que ça
Au fond, c’est un affront, offrant toutes ces flaques de sang
Aujourd’hui y’a des gens capable de tuer plein d’gosses
Le meurtre est précaire, mais pré acquis et précoce
Moi j’manie la rime, de l’état triste à l’égotrip
Ils sort de mes tripes, j’puise mes idées aussi dans ces ego triste
Un inconvénient incendiant, les consciences, et pas d’conseil nan
Fuck les con chiant, c’est consistant, mec on vit dans l’inconscience


Refrain :
L’orage prend place, et les hommes se dispersent
La mort met en garde et les hommes se disent prêt
La lutte devient dure, les pays partent en vrille
Adieu la vertu, et bienvenue les soucis