Je suis pas une usine à sentiment, j'ai sorti mon slam comme j'surine ton sort,
J'te suis pour des centimes, ment et si mon couteau t'canne, j'urine sur ta mort,
Je connais que celle de ciment, j'ai encore le coeur obscène des quais d'Seine,
Je sent l'sang à quelque centimètre d'opinel, j'ai l'obsèque derrière la prunelle,
Je couperais la came et l'ame, j'm'en sert de canne, j'aime accouplé avec ma lame,
Aucun état d'âme, seul regret, je reste incapable d'écrire un couplet sur mes larmes,
Un poison, j'ai tout le temps un noeud qui coule à mes lèvres, qui colle à mes rêves,
La langue pointue d'une couleuvre, ça saigne dans mes vers, ça baigne dans mes veines,
Seul mon fer reste fière, sache que je n'ai pas d'prière, moi j'attends les pierres,
L'Horreur, j'entends encore les pleures de mon frère avant que la mort l'effleure,
De la faune pas des flores, amer, me suis venger sur d'autres frère, apportant des fleurs,
Je suis un défaut, je le déplore, je me défonce et m'épleure pour défoncer mes peurs,
Ma plume, la rédemption, transpire l'inspiration mais elle reste froide comme un corps,
J'écume l'aliénation, mon temps s'perd dans mes ex-actions, j'ai l'macabre comme accord,
Je pense pas à bâtir, j'ai lu Descartes et c'est pas que des cartes que j'ai abattu,
J'écarte des vies, j'voudrais pas voir grandir un enfant dont l'père devrait être pendu.
Tu l'as compris je suis une usine à assentiments ...
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