Les piliers s'effondrent, face à moi des milliers d'décombres
On y voit, des filles et des hommes dans la lignée des ombres
La mort m'a prise en r'traitre délivrant mes crises en thème
Les vivants tristes quand même m'offrent des chrysanthèmes
Alors, avant je rêvais ma vie mais de là haut je vis mes rêves
Le fardeau c'est de ne plus avoir d'encre pour écrire mes seizes
Couché sur l'périph' c'est terrible j'suis bercé par des rimes
L'écriture m'décime alors comme papi j'partirai sur une mine..
J'étais marié à une fille magnifique mon amour pour elle fait rage
Le paradoxe c'est que mon stylo à bille lâche des perles rares