Aviateur, la tête dans les nuages, mon inspiration est en orbite
D’mes orbites mes yeux en sont sortis à force d’aller voir ailleurs
Tous les soirs j’entretiens mes lettres mortes comme un fossoyeur
Bien que certains festoient, c’est loin d’être souvent le fest-noz

Consommation en expansion, nos vies se consume sans exception
Face à mes cendres tu comprendras le sens de mon expression
Comme des piaf, on taf uniquement pour ramasser les miettes
Et pendant que les autres unis se gavent et se remplisse le bec

Devant la tristesse du paysage, je comprend qu’il n’y a pas de pays sages
Mais pour rentrer dans leurs moules ils voudraient me faire un polissage
Guidé par des systèmes d’expérimentation, ma formation fait tâche,
A contresens, mon système d’exploitation n’subira pas d’reformatage

Alors je crache le peu de salive qui me reste, pour faire déborder le vase
Que mon discours enfin s’évase, et cette foule dont j’ai une folle horreur
Comprenne enfin le contexte, sorte d’leur aliénation de follower grotesque
Je peste, criant mon désarroi mais c’te flèche était la dernière d’mon carquois