L’organisation, dont le but est soi-disant de « défendre » les droits des femmes et dont le nom est FEMEN, prouve une fois de plus par ses actions, que leur « lutte » n’a rien à voir avec les droits des femmes qu’elles sont censées défendre. La longue litanie de leurs attaques violentes contre des lieux consacrés chrétiens et musulmans, indique plutôt un mouvement anticlérical extrémiste mais également orienté... : Petit et énième retour sur un mouvement emblématique de l’état d’esprit ambiant dans certains milieux.
Dernière action en date : L’attaque à l’encontre de l’Archevêque de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles, André-Joseph Léonard, lors d’une conférence à l’Université Libre de Bruxelles, l’aspergeant d’eau bénite avec des statuettes en plastique en forme de Vierge Marie, accompagnée de cris vulgaires dont les FEMEN seules connaissent le secret. Malgré cette attaque dans un style propre aux FEMEN, Mgr André Léonard est resté impassible face aux « sextremistes » et après évacuation de ces dernières, s’est saisi d’une des statuettes représentant la Vierge Marie, pour l’embrasser. Un exemple d’humilité, de sagesse et de dignité. D’ailleurs probablement la meilleure réponse qui soit, face à de tels actes.
Alors que l’Assemblée nationale en France vient d’adopter la très controversée loi du « mariage pour tous », ce qui est indéniablement un nouveau coup porté aux valeurs traditionnelles et culturelles non seulement européennes, mais probablement au niveau de toute l’Humanité, il est intéressant de se pencher sur ce que représente véritablement cette organisation.
Comme nous le savons déjà, le groupe FEMEN a été fondé à Kiev, en Ukraine. Après maintes « actions » dont certaines honteuses, notamment lorsqu’elles ont scié une croix dans le centre de Kiev, en mémoire des victimes des répressions religieuses et politiques durant la dictature stalinienne, elles ont « déménagé » leur siège à Paris. En réalité, ces « demoiselles » ne font qu’adopter un style primitif pour se médiatiser au maximum, mais ne font qu’accroître la désapprobation, y compris au sein de nombreux milieux féministes.
Mais ce qui importe vraiment dans tout cela, c’est de savoir qui sont derrières ces ultras sexistes et qui les manipulent comme de vraies petites marionnettes ? On dit qu’elles sont financées par des milieux d’affaires européens et américains. Intéressant… mais à part cela ? Qui se trouve tout en haut de la pyramide ? Quelques noms circulent : le milliardaire allemand Helmut Geier, la femme d’affaires allemande Beat Schober, ainsi que l’homme d’affaires américain et patron de presse Jed Sunden, George Soros est également mentionné.
Le mot d’ordre aujourd’hui des FEMEN : combattre les religions par tous les moyens. Le christianisme, aussi bien catholique qu’orthodoxe, a été le premier visé. Puis, ce fut au tour de l’islam de devenir également la cible des « filles » aux seins nus. Bien que géographiquement, leurs actions antimusulmanes se soient déroulées dans des endroits où elles ne risquaient de toute façon pas grande chose : en Allemagne et en France, il aurait été intéressant de les voir s’essayer à faire de même en Arabie saoudite ou au Qatar ; en Turquie l’accueil fut déjà tout autre.
Mais si le christianisme, et plus récemment l’islam sont ouvertement visés par FEMEN, et que les églises ainsi que les mosquées sont des cibles privilégiées du mouvement « féministe », on n’a jamais entendu parler, ne serait-ce qu’une fois, d’une de leur action en Israël ou ailleurs, dans une synagogue ou pourquoi pas devant la Knesset. Étonnant ? Oui, car connaissant le débat qui existe dans la société israélienne sur la place de la femme et les nombreuses actions organisées à ce titre par les féministes israéliennes, il est très étonnant d’observer le silence assourdissant des FEMEN à ce sujet. On ne s’attaque pas aux sponsors ? Ou alors est-ce BHL, un autre grand admirateur et inspirateur des FEMEN qui sera déçu ?
N’ayant reçu aucune réponse officielle de leur part à ce sujet, nous posons cette question ici. Personnellement, je ne soutiendrais, en aucun cas, une « action » dans une synagogue, au même titre que dans une église ou une mosquée, car je pense que le respect de chaque personne et de ses convictions doit prévaloir dans un monde où la violence et l’intolérance règnent constamment. Mais pour revenir à nos militantes du FEMEN, il est très surprenant de voir que dans cette « lutte contre les religions », il y a des bons et des mauvais. Ceux sur lesquels il est possible de s’acharner d’un côté, et les intouchables de l’autre. Ceux dont les valeurs ne sont pas à respecter, et ceux qu’il faut éviter de blesser. Les FEMEN cachent, tant bien que mal, que leur « lutte » est ouvertement raciste et discriminatoire. En ce qui concerne les chrétiens et les musulmans, ainsi que leurs relations mutuelles, la seule chose à souhaiter, c’est de ne pas céder à la provocation, y compris lorsque cela les concerne réciproquement et de rester digne et sage en toutes circonstances.