avant je n't'avais pas
et ma vie étais comme un jour ou le soleil ne se lève pas
banale, vide, sans punch et sans éclat
j'attendais juste de passer à trépas
plus rien me stimulé
prisonnier d'un passé lourd à porter
le coeur blesser, l'âme meurtris, et rien pour les panser
c'est sans attente ni envie que j'me borgnais à avancé
dans cette brume tout est flou et j'ai oublié mes lunettes
sans protection, j'aurais besoin d'une amulette
vers un avenir plus qu'incertain
j'y aller presque contraint
triste et dans un sale état
véritable loque humaine, sans force ni aura
rien ne m'aidait pour me soulager ou empêcher mes larmes de couler
dans l'ombre, car ma fierté est-elle que j'préfère me cacher
le malheur se vit seul, le bien être en société
et quand certains se glorifie de ces souffrances
je fais le choix de faire preuve de bienséance
alors que chez moi la tempête faisait rage
dehors je m'armais de courage
et c'est ainsi que dans les rues j'errais
un grand sourire affiché
mimétisme du bonheur
voila derrière quoi je cache mes pleurs
et l'illusion prenais
la chimère installé
personne ne se douter de mon état ravagé
ainsi j'échappe à la pitié
seul mes proches ne se laissé pas prendre
voyant ma détresse et écoutant sans entendre
je parle des vrais amis et non de ceux qui le font croire
la quand tout va bien mais dans la peine te laisse choir
ces pseudo-pote qui cour vite
venant pour quémander mais dans le cas inverse t'évite
ils étaient présent, s'apercevant de ma détresse
c'est vrai que l'air de rien, leurs présence m'appaisse
ils tenter de m'aider, d'me sortir du gouffre dans lequel j'étais plongé
mais les pauvres ne pouvaient rien, car personne ne comprenais
pour comprendre une chose il faut l'avoir vécu
dans mon cas, avoir eu le coeur vif, l'âme à nu
je m'effondrais dans un néant de solitude
plongeant petit à petit dans la décrépitude
essayant de remonter de manière courageuse
mais le chemin est raide et la pente savonneuse
et puis, tu es entrer dans ma vie
et soudain j'ai apercu une éclaircie
en toi j'ai pu placé mes mots
une feuille, un stylo, et disparaîsse mes maux
avec toi je trouve la force de rester
moi qui pendant des mois ne penser qu'à crever
j'récupère ma vie, j'y arriverais, même s'il faut finir en martyr
ne serai-ce que pour éteindre la joie de ceux que ma peine fais trop plaisir
voir leurs sourire ce figé
venir se confondre en excuse et implorais la pitié
et même si plusieur fois j'ai plié, aujourd'hui je revit
c'est grâce à toi, ma belle poésie
les petits mots valent plus que de grand discours
je te dis merci, tu as toute ma reconnaissance
toi qui ma permi un nouveau départ, une nouvelle séance
j'ai pas tant de qualité, mais parmis elle la fidélité
même critiquer, jamais je t'abandonnerais
