Chaque jour le même débat me hante, tué par le temps
les aiguilles de ma montre deviennent des armes blanches
j'ai rien d'un écrivain, nul ne va prendre de mes nouvelles
vois-tu qu'la rancoeur éprouvée arpente mes couplets
les feuilles sont naturelles l'écriture, un remède biologique
Regard rêveur, les bonnes images se reflètent au logis
mes proches voient sombre, et les semaines empirent
même les gros poissons font des yeux d'merlan fris
l'alcool fait tituber mais tient les alcooliques debout
des ados qui se poussent c'est ma faute si j'te saoule
j'ai pas l'profil du clown mais ma connerie t'secoue
des tas d'corps qui se rouent de coups sordide c'est fou
Ils vont m'enterrer vivant à force de faire le mort
les mêmes se moquent, mais l'encre sert d'délivrance
J'reste enfait peu brillant sans cesse j'me dis qu'quand
j'arrive devant le micro j'suis plus en quête de silence