Moi je n'étais qu'un garçon
Un peu gentil un peu con
Enfermé dans un piège de nylon
À subir le cour du temps

Je vivais dans la déroute
Isolé, cherchant ma route
Tout à coup mon âme se floute
On appelle ça l'sentiment

Je ne voulais pas faire d'erreur
Je voulais lui acheter des fleurs
La perdre me faisait trop peur
Mais on est trop jeune à quinze ans

Si ce n'est l'ironie du monde qui achèvera nos enfants
Ce sera l'absence de nos ombres pour les bercer en chantant
Bien sûr il restera nos tombes, mouillées par leurs larmes de sang
Mais nous, nous resterons des décombres, balayés par le temps

Maintenant j'suis un homme heureux
Avec elle je vais mieux
Je crois que j'suis amoureux
Mais là n'est pas la question

Maintenant je n'suis plus perdu
Le bonheur, je l'ai vécu
Mais si j'la perd je me tue
J'ai peur de sa réaction

Pourtant c'est fou, elle est si belle
Aussi belle que cruelle
Mais dans ma vie il n'y a qu'elle
C'est devenu ma religion

Si ce n'est l'ironie du monde qui achèvera nos enfants
Ce sera l'absence de nos ombres pour les bercer en chantant
Bien sûr il restera nos tombes, mouillées par leurs larmes de sang
Mais nous, nous resterons des décombres, balayés par le temps

Moi je t'aime, j'tiens à te l'dire
Je n'veux pas te faire souffir
Je veux juste voir ton sourire
Même si j'dois quitter ta vie

Je voudrais juste te voir heureuse
J'te demande pas d'être amoureuse
Que tu sois athée ou bien pieuse
Je penserai à toi toutes les nuits

Et si jamais tu me rejettes
Parce que je te prend la tête
Je sombrerai dans l'oubli
J'disparaîtrai dans l'infini

Si ce n'est l'ironie du monde qui achèvera nos enfants
Ce sera l'absence de nos ombres pour les bercer en chantant
Bien sûr il restera nos tombes, mouillées par leurs larmes de sang
Mais nous, nous resterons des décombres, balayés par le temps

Moi j'ai écrit un poème
Pour lui dire que je l'aime
Mais j'ai assez de moi même
Parce que je suis sincère

Moi je resterai toujours moi
Passé, futur, j'en ai la foi
Mais je voudrais qu'elle soit là
Pour que dans mes bras je la serre

Je suis sans doute toujours con
J'resterai un petit garçon
Enfermé dans ton piège abscon
Prisonnier de tes serres

Et si du mal tu m'en fais
Mon amour, faire je te laisserai
Parce que je t'aime comme tu es
Voici la fin de ma prière

Si ce n'est l'ironie du monde qui achèvera nos enfants
Ce sera l'absence de nos ombres pour les bercer en chantant
Bien sûr il restera nos tombes, mouillées par leurs larmes de sang
Mais nous, nous resterons des décombres, balayés par le temps

Si ce n'est l'ironie du monde qui achèvera nos enfants
Ce sera l'absence de nos ombres pour les bercer en chantant
Bien sûr il restera nos tombes, mouillées par leurs larmes de sang
Mais nous, nous resterons des décombres, balayés par le temps