J'ai plein d'raisons de parler fort, les uns les autres sont assez gores.
Les saints s'effondrent et là, c'est mort, j'suis lassé d'ton chemin et d'l'or.
Frère, les fondements s'envolent, crade ... Le mal s'amène.
Rame ça ouais mais rimer pour la maille, nàn man jamais !

Pages amers, lutte inutile contre ces blagues acerbes.
Là, ça merde et le beau s'estompe dans de sales affaires !
Drames pas nets, faut qu'on arrête de s'voiler la face.
J'm'apprête à m'soigner grâce à la ville et ses allées macabres.

J'gratte la même ... Depuis des siècles.
J'cours et file sans raison, je voudrais vivre.
Dis-moi, tu comprends ça, hein ? Je vois qu'le vide et fiston,
Tu vides des litrons, ouais ... Tu compenses ça bien !

La vie est un long fleuve tranquil ? Putain, j'en doute, mec.
Je vois des tas d'enroules naîtrent car l'état s'en fout.
La misère accentue le crime que le crime accentue.
Bref, le truc est chaud, j'crois que t'as capté l'embrouille.

Pourquoi les gens se foutent de tout, pourquoi les chances se foutent de nous ?
J'peux t'avouer que voyant ça, ça m'étonne pas qu'on saoule tous.

Hé, écoute un peu c'que j'ai à dire, faut qu'les masses cessent de fuir.
Dans une époque si tourmentée, t'as la bassesse de vivre.
Sans rien te d'mander d'plus ... Gauche, droite, c'est la même.
Mais s'orienter vers les extrêmes, fils crois-moi c'est la merde.

Faut faire comprendre aux politiques qu'on est pas qu'des pantins.
Et puis tant qu'on y est, ça serait cool de ramener d'l'entrain.
Sérieux, c'est tout badant de voir tant de mines aigris et ...
J'aimerais bien m'écrirer que moi, ces cons ben j'les ai grillé.

Le combat sera un peu tendu mais c'est tant pis.
Tant d'rimes balancées dans l'vide contre le mal et ses torpilles.
J'en ai assez, j'suis lassé, blasé, j'en ai placé bien trop d'espoirs ...
Pour dépasser la noblesse, moi.

C'est vrai, j'suis loin d'la perfection, là l'échec suinte, c'est l'infection.
Des déjections d'tous les côtés mettent en péril mon inception.
S'tu comprends ça, j'sais pas, le compte-rendu est excécrable.
Amputé d'mes rêves, j'enchaîne les déceptions ...