La nostalgie en double file (fil), j'tricote mes méninges pour pas l'laisser (l') passer,
L'souvenir m'ratrappe, donc j'garde la distance, mes lacets serré (mais la c'est serré),
J'garde l'evidence des jours roussi, aspirent l'espoir des stéréo,
Une existence réussis parrait aussi fiable que l'bulletin météo,
Le temps vaux plus que le sang, leçon d'une vie sensas,
Tu mourra forcément, donc prend des risques jusqu'a la crasse,
Pour une esquive d'un cil du futur, j'venderais mes cheveux,
Sur une esquice d'une vie sans rature, j'botterais les dieux,
Mon oeil m'appartient, mais mes pensées s'interpelles,
Méli-Mélo d'leur vitesse, j'me perd entre 2 intervales,
Batard galeux, j'constate le trajet derrière mon aisance,
Et quand les virages s'tordent sous l'desespoir, j'brule mes rimes dans d'l'essence,
J'marque mon temps, comme DeVinci au 16ième siècle,
Vise l'expérience sur une durée indéterminé, l'temps est espiègle,
Si ta peur d'arriver en avance, reviens m'voir dans quelques années,
Sans rire, j'ai peur d'la conjugaison, autant du futur qu'du passé,
J'reverais d'être demain, mais mes deux mains reste figé par l'écriture,
Mon parcours sera malsain, mais qui a dit qu'les saints ne font pas de ratures,
J'Falsifirais pas ma biographie, au pire j'regrette pas ma situation,
Vasy, ose dire qu'ma sérigraphie n'imprimera pas l'quart d'tes confessions*,
L'odyssé d'homer n'est pas audacieuse comparé a ma réalité,
J'le nie mais l'amertume d'mon panach prie** l'biff de tombé,
Et finalement, j'suis l'phénomène dans l'arène de l'ambition,
Perdu, mes repères sont flou, lunette pour la reine des solutions,
Lorsque la nuit j'me perd dans la spirale chronologique, je pense la voie lacté,
J'dit pas qu'la vie est est une salope nécrologique, fin quand j'bois j'l'admet,
Dans une classe j'repère le paradox de minute, j'suis perdu,
T'facon si l'temps c'est d'l'argent, j'reste foché c'est hardu,
Chopé, violé une loi coute 300fois l'temps qu'ta mis pour la commettre,
Si tu t'plains ou tu t'débat, ils t'peterons les dents et tu prendra plus j'vais pas t'l'ommettre,
Quand la mort s'présentera a ta porte, elle sonnera pas en prêtresse pour entrer,
tu repoussera pas éternellement l'sort, Cronos va t'tuer en finesse, faut pas t'leurrer,