En gros la meilleure manière de devenir intouchable (selon toi) c'est de se sociabiliser un maximum

Moi je ne t'aurai pas dit d'apprendre à juger, mais plutôt d'apprendre à discerner. Le jugement repose toujours sur des considérations personnelles à priori ou à posteriori, ça n'a pas d'objectivité réelle, ça repose toujours sur notre personne, notre subjectivité. Le discernement lui, il ne juge pas. Et à vrai dire, est ce que la réalité peut se juger (comme dirait Spinoza)?

Juger l'être, cela ne peut se faire par quelque chose de supérieur à l'être.

"la vérité dépend de celui qui l'écoute" voilà pour ta réponse sur la vérité peut-elle se juger, elle me convient parfaitement en tout cas

Ensuite, pour le jugement, je suis totalement d'accord, mais je dois t'avouer que j'ai un mal fou à rester objectif dans mon lycée par exemple, car tout est basé sur les jugements! On te juge parce que t'es habillé comme ça, parce que tu rappes, parce que t'écoutes du N.B & que certains ne 'jugent' que par 1995 ou la Sexion.
Et comme l'environnement influence énormément la personne (surtout à 16 piges hein... J'ai beau etre plus ou moins réfléchi je ne déroge pas à la règle!), j'ai tendance à me rendre compte que je juge les gens, mais tardivement..

Je sais bien, mais tu sais les considérations philosophiques, elles sont puissantes parfois, mais cela n'enlève rien au fait que nous soyons des êtres malgré tout. Tu as 16 ans, ne te prive pas de ta vie en voulant à tout prix suivre une quête que tu n'es pas nécessairement près à suivre...

Personne ne déroge à la règle, c'est juste une question de curseur ^^

Comme dit Clément Rosset, on ne demande pas au philosophe de nous donner des raisons de vivre...

Les maximes que je me fixe et force de suivre, c'est pour justement ne pas devenir comme ces personnes qui se pensent supérieures à la société, juste parce qu'elles jouent au "m'as tu vu" au lycée. Je trouve ça tellement pathétique... Et j'aime beaucoup les paroles de philosophes, surtout quand je m'y retrouve dedans, ça te révèle tant de vérités qui ne t'avaient pas sautées aux yeux auparavant, alors que pourtant elles avaient l'air évidentes!
T'en penses quoi toi?

Jisko a écrit:

En gros la meilleure manière de devenir intouchable (selon toi) c'est de se sociabiliser un maximum

Non...ce que tu viens de dire c'est la définition de mettable pas d'intouchable...je ne t'ai pas dit de suivre les autres mais de les comprendre c'est différent...je veux bien que tu trouves des failles dans mon raisonnement mais je te demande d'être un minimum attentif à ce que je te raconte.a moins que ce soit une manière vicieuse de m'amener à me contredire ce qui ne m'étonnerait pas de ta part....ahah

Shaolin a écrit:

Moi je ne t'aurai pas dit d'apprendre à juger, mais plutôt d'apprendre à discerner. Le jugement repose toujours sur des considérations personnelles à priori ou à posteriori, ça n'a pas d'objectivité réelle, ça repose toujours sur notre personne, notre subjectivité. Le discernement lui, il ne juge pas. Et à vrai dire, est ce que la réalité peut se juger (comme dirait Spinoza)?

Juger l'être, cela ne peut se faire par quelque chose de supérieur à l'être.

Je ne te contredirais pas la dessus...

Notre différent sur la question réside juste sur le fait que j'ai décomposé le mot dicerner avec 2 mots "juger" et "comprendre".mais si tu regarde bien juger+comprendre=discerner ça revient au même...

Pour répondre à ta dernière phrase...crois tu que ceux qui représente l'état et la justice soit quelque chose de supérieur à l'être?pour que tu les laisse te juger de la sorte?si non pourquoi voter pour lui donner ce droit sur toi?

Shaolin a écrit:

« Par une froide journée d'hiver, un troupeau de porcs-épics s'était mis en groupe serré pour se garantir mutuellement contre la gelée par leur propre chaleur. Mais tout aussitôt ils ressentirent les atteintes de leurs piquants, ce qui les fit s'éloigner les uns des autres. Quand le besoin de se chauffer les eut rapprochés de nouveau, le même inconvénient se renouvela, de façon qu'ils étaient ballottés de çà et de là entre les deux souffrances, jusqu'à ce qu'ils eussent fini par trouver une distance moyenne qui leur rendit la situation supportable. Ainsi, le besoin de société, né du vide et de la monotonie de leur propre intérieur, pousse les hommes les uns vers les autres; mais leurs nombreuses qualités repoussantes et leurs insupportables défauts les dispersent de nouveau. La distance moyenne qu'ils finissent par découvrir et à laquelle la vie en commun devient possible, c'est la politesse et les belles manières. En Angleterre, on crie à celui qui ne se tient pas à distance : Keep your distance! - Par ce moyen, le besoin de chauffage mutuel n'est, à la vérité, satisfait qu'à moitié, mais en revanche on ne ressent pas la blessure des piquants. Quant à celui qui a pour lui sa chaleur intérieure, il préfére éviter la société et les désagrément qu'elle pourrait lui causer ou recevoir d'elle. La conséquence de tout cela est que la sociabilité de chacun est inversement proportionnelle à sa valeur intellectuelle, et dire de quelqu'un, "il est sauvage" signifie déjà presque "c'est un homme de qualité". On a d'autres choix dans ce monde qu'entre la solitude et la vulgarité. »

J'ai mis en introduction une parabole nommé "parabole des porcs-épics" de Schopenhauer sur les relations qu'entretiennent les hommes entre eux.

Tout à l'heure, je regardais une émission sur france 5, ça s'appelle "j'irai dormir chez vous", c'est un mec qui a un appareil sur lui avec deux caméra et il part partout dans le monde et il film ses rencontres, etc...et en fait, toutes les émissions que j'ai vu de lui, en général, peut importe où il va, il est toujours bien reçu, les gens sont sympa avec lui, etc.....et j'ai du coup pensé à une chose à laquelle j'avais déjà pensé, mais là j'ai décidé d'en faire un topic, sans doute y avait vous déjà aussi pensé, et ça rejoins la pensée de Schopenhauer ci dessus.

En fait, est ce que vous n'avez jamais remarqué que en général, lorsque des gens se rencontrent et ne se connaissent pas, ils s'entendent en général toujours, au premier abord, on se salut, on discute, on peut même boire un pot ensemble ou partager un repas sans heurt, sans problème.....mais à l'inverse, c'est dès que les gens commencent à se connaitre de mieux en mieux que les ennuis commencent à surgir, de sorte qu'on est droit de se dire, que quand le gens ne se connaissent pas, ils sont souvent plus enclin au relationnel, mais lorsque les gens se connaissent mieux ensuite, c'est toujours à ce moment que ça s'envenime, sur plus ou moins long terme....

Pour prendre un exemple plus familier pour vous, que j'ai connu aussi, c'est la salle de classe en début d'année quand on ne connais personne...je me souviens qu'au départ, on se regarde, on parle un peu, on délire...mais y a rien de négatif....et au fur et à mesure que le temps passe, on se permet des familiarités, des clans de forment, et arrive un moment où il n'y a plus la barrière du départ qui laissait cette distance, et dès lors, on s'insulte, on se chamaille, on se bat même, on se permet tout finalement, à l'opposé des premiers instants du début de l'année.

Est ce que ce n'est pas Schopenhauer qui a raison au fond? Est ce que les gens en fait, dès qu'ils se connaissent, dès qu'ils se côtoient plus régulièrement que dans le cas d'une rencontre brève et ponctuelle, ils ne peuvent s'empêcher d'entrer en discorde...et à vrai dire, tout autour de moi, je l'observe souvent ça....j'ai de rare exemple où les gens finalement, à un moment donné, ne se foute pas sur la gueule lorsqu'ils se fréquente, ou lorsqu'ils prennent la confiance....comme si dès que les gens sont en confiance, dès qu'ils pensent pouvoir se permettre des choses qu'ils ne se permettrait pas au premier abord, il est quasi certain que ça parte en live.

Est ce que le bonne méthode, ce n'est pas de garder finalement toujours cette distance, c'est à dire de prendre garde à ne pas trop approfondir notre rapport aux autres, de manière à ce que cette barrière ne soit jamais franchie.

bah c'est difficile a dire, car d'un coté certaine personne arrive a s'entendre
maintenant, est ce que c'est gens compte réellement ? ont en reviens au point ou tu est tout seul au final , et je me rappel de cette citation que tu m'avais donné, qui m'a d'ailleurs marqué, et auquel je suis assez d'accord
nous les humains, somme comme des porcs-épics , sauf que nous c'est les sentiment qui sont en cause et les caractère, enfaite le social...
mais arriverais t-on a savoir depuis quand les société existe ?
depuis quand les porcs-épics veulent se réchauffé ?

hacheur a écrit:

a moins que ce soit une manière vicieuse de m'amener à me contredire ce qui ne m'étonnerait pas de ta part....ahah

Je peux toujours essayer!

Au passage, pour comprendre les gens faut les connaître un minimum! Tu ne peux pas les comprendre juste en les observant comme un médecin observe son patient..

Oui...mais une fois que t'en connais un tu les connais tous ou presque tous car ils se ressemblent...pourquoi j'ai pu te lire aussi vite sur un aspect de ta personnalité??c'est pas parce que je suis superman mais parce que camisole fessait la même chose que toi...une fois que tu as décortiqué un mode de fonctionnement tu apprends a reconnaitre les symptôme et les mecanismes qui les déclenchent et après tu passes pour un devin alors que ce n'est que de l'observation de la mise en relation et de l'association... Et une fois que tu seras habituer a le faire il ne te faudra pas 107 ans pour comprendre ce qui se ça cache derrière les manœuvre en apparence inoffensive...tu analyseras les gens en une fraction de seconde car au lieu de te focalisé sur un paramètre qui te donnera un faux jugement bah tu calculeras plus de paramètre en même temps ce qui te donnera une vue plus globale...on appelle ça l'attention...attention tu ne devine pas leur pensée mais leur mode de fonctionnement tu peux déduire a quoi ils pensent dans un contexte dans une situation précise mais si tu penses a un hélicoptère dans ta tête je serais inccapable de le deviner....

hacheur a écrit:

Shaolin a écrit:

Moi je ne t'aurai pas dit d'apprendre à juger, mais plutôt d'apprendre à discerner. Le jugement repose toujours sur des considérations personnelles à priori ou à posteriori, ça n'a pas d'objectivité réelle, ça repose toujours sur notre personne, notre subjectivité. Le discernement lui, il ne juge pas. Et à vrai dire, est ce que la réalité peut se juger (comme dirait Spinoza)?

Juger l'être, cela ne peut se faire par quelque chose de supérieur à l'être.

Je ne te contredirais pas la dessus...

Notre différent sur la question réside juste sur le fait que j'ai décomposé le mot dicerner avec 2 mots "juger" et "comprendre".mais si tu regarde bien juger+comprendre=discerner ça revient au même...

Pour répondre à ta dernière phrase...crois tu que ceux qui représente l'état et la justice soit quelque chose de supérieur à l'être?pour que tu les laisse te juger de la sorte?si non pourquoi voter pour lui donner ce droit sur toi?

Il ne sont pas supérieur puisqu'ils sont....c'est la nécessité, le besoin d'ordre qui légitime cela, car chacun sait que sans cela, ce serait tout simplement le pire du pire. Suffit de voir les pays où l’autorité est faible. Je suis d'accord pour dire qu'en tant qu'humain, un juge n'est rien de plus qu'un autre homme, c'est l'autorité qui veut ça, car l'autorité est nécessaire, autant chez les animaux que chez les humains.

C'est pour cela que ça m'a toujours fait doucement sourire, les discours révolutionnaires, les "je nique l'état" et compagnie....bien que souvent ceux qui prône cela sont ceux qui sont le moins bien lotie, suffirait qu'ils tirent leur épingle du jeu pour considérer que finalement, l'ordre c'est une bonne chose.

Je n'ai fais que répondre à ceci :
"Juger l'être, cela ne peut se faire par quelque chose de supérieur à l'être."

Car il me semble qu'à une affirmations philosophique je me devais de te répondre philosophiquement et non socialement...

Ce qui ne change rien au fait que si tu votes et approuve le fait que les hommes d'état et de justice te jugent en sachant pertinemment qu'au fond ils ne sont pas meilleur que toi,pourquoi m'interdirais tu de te juger aussi??de quel droit?les hommes que tu places au dessus considérés les tu comme dieu et moi donc toi comme de la merde??

la question que je me pose c'est comment veut on que les choses changent et que nous vivions tous égaux en droit si on n'est même pas capable de l'imaginer puis le penser réellement dans sa tête...c'est nous même qui nous mettons nos chaînes autour du cou...comme dirait l'autre "ils sont au dessus car nous sommes à genoux"....

un peu comme booba sauf que je ne parle pas d'euros.... je suis seul dans l'game avec mes millions de milliards de neurones....sans doute suis je dejà dans le futur....ahahah