La vie est un voyage extraordinaire disait Jules Verne
Mais j’hurlerai le jour où mes joues deviendraient juste vertes
Si j’m’use c’est qu’j’ai passé 20 000 lieux sous la merde certes
J’m’exerce frère, j’laisse cet excès de zèle à l’arrière ptètre
Perdu j’ai peur du piètre avenir que me réserve cette
Avenue mais j’perdure éperdue sous la recette de la dette
Donc j’détale sans trop de détails, les sanglots n’m’épargnent
Et franco j’mets le pas quand ma flamme baigne dans l’eau d’l’épave
Sans gueuler j’parle d’un monde qui tourne pas rond
Heurté par des gars tout rouges qui soufflent dans l’ballon
S’engouffrent dans l’bas fond car sous tant d’bastons
Souvent les souffrances s’ouvrent sans bâillon
Et si tu tends pas l’once et que tu t’en balances
Bah nous on tombe à l’ombre pendant que l’monde avance
Avant c’était l’ère nouvelle ‘vec le bol d’air , la société a trop changé
Maintenant les mères nous vexent pour un cône d’herbe
Tu connais la bonne époque du collège, j’décollais du banc d’l’école
Sous la colère et j’collectais les heures de colle avec les collègues
On causait et cognait sans trop d’effort la CPE c’était Causette