Je te parle d’un temps
Où vivre sa vie était facile
Mais le mal s’épate quand
Le vice salit si t’es trop speed
Donc faut suivre le bon chemin
Sans faucille pour défricher
Moi j’oscille, seul contre un
Horrible vide de déprimé
Donc j’effrite et j’m’évade
Loin du pavé des dépravés
J’étais pas prêt de viser l’espace
Censé stagner sur le palier
J’ai calmé le jeu
Comme un échec et mat
Un peu camé j’admets
Que ma devise est de tchecker les mailles
Du filet, trop d’filons m’ont filé
Entre les mains, convié à d’gros pépins
Confiné dans le pétrin
J’rêve de voir l’vivier plié sous prose éreintante
On suppose que maintenant
L’état nous a baratiné
Trop d’suppos, les mains s’tendent
Sur la table du bar à tiser
J’sais bien qu’le paradis c’est
Toujours la même galère
C’est c’que les parias disaient
Le jour où y’avait plus d’salaire
Sale époque, ça m’étonne pas
D’voir mes potes ramer comme pas
Possible, ramener trop d’garrots, d'shit
Quant t’es sur l’carreau, l’fric
Devient un paroxysme...