J'gave mes rempas, la nuit je m'saoule l'oesophage
Sous le sofa d'la véranda ça m'derange pas
J'bedave pas le roro a tort, en politique trop d'orateur
Fillon sait parler d'taxes de viande halal et d' horodateurs
financés par l'Etat, ma vie ?j'pionce et gratte des phases
J'rentabilise le temps d'ecriture, le bilan est impeccable
J'suis c'passant égaré qui erre même par vents et marées
J'respire en l'absence des camés sinon ma patience est cramée
J'ai envie d'm'avachir, et j'mate mes démons m'conseiller
J'ai trop cédé a la substance j'reponds d'ce procédé
J'nique les sectes et les scatos qui font déferler hématomes
Et baisent les jeunes, les meres les mecs déters et les bas-fond
le respect des darons est rare comme une berline espagnole
C'est pas l'systeme des lycées qui m'a permis d'être un homme
Mec la France s'en bat d'un étranger
Ca c'est semblable a mes pensées, j'ai tant d'mal a m'epancher
J'me fous des potos qui votent, c'est mélodramatique
Moi j'mele ma peine au Jack facile car je suis qu'un prototype d'homme
Je suis rappeur monozygote, j'ai qu'une parole mais pas dans la tize
J'peux pas dire que j'm'eclate dans la iv, j'suis qu'un fragment d'artiste
Et toi tu t'écartes quand ça tire? Nan, pour moi c'est la même
J'reste amer, tchek ma peine, j'ai des larmes dans la mine
J'mate les gens s'dechirer, les faibles et les brimades des putes...
Peur d'être confronté a la brigade des stups
J'suis un animal déçu des cauchemars envahissent mes rêves
Le teint anthracite et blême quand j'reviens dans la vie réelle
et tout c'que ça engendre, l'argent le flouze le sale gen-gen
J'suis pas docile, j'ai envie de foutre les schtards en sang
Je frappe sans gants, du coup tes fractures sont vermeilles
Ce que j'te donne te décontractes pire qu'une infusion d'verveine
Gros j'fais pas du son pépère, je pose car j'ai le seum aux lèvres
Pas encore dur mais ça va pas tarder j'suis un peu comme les œufs mollets...